Le spleen du Parisien Ben Arfa en pastilles sur Facebook

Vidéo de Ben Arfa diffusée sur Facebook, diffusée le 27 mars.

L'attaquant du Paris-SG a confié dans des vidéos son mal-être : celui d'un surdoué un peu farceur en butte à l’autorité injuste d’un coach qui ne le laisse pas s’exprimer sur un terrain.

Hatem Ben Arfa est sorti de son silence. Après huit mois à mille minutes de jeu tout rond qui disent son statut de remplaçant au Paris-SG, où il a signé libre en juin avec un golden hello de 12 millions d’euros, l’attaquant international des Bleus a décidé de dire son spleen et d’exprimer un message. Non pas par voie de presse, comme c’était l’usage jusqu’ici, mais via des pastilles vidéos diffusées sur des profils Facebook «appartenant à des fans», l’idée tant aussi de créer une sorte de suspens en feuilletonnant ce qu’il a à raconter. Quoi qu’on pense du résultat, la démarche du joueur fera date : elle passe à la fois au large des médias traditionnels mais aussi du club qui l’emploie, celui ayant découvert les vidéos en même temps que le grand public. Ce qui est complètement inédit.

Quel est le message de Ben Arfa ?

Face caméra, le joueur est assez clair là-dessus : «Je ne revendique rien ici, ni un temps de jeu ni un poste précis. Je veux juste avoir ma chance et sentir qu’il y a une vraie concurrence dans cette équipe. Si on me donne ma chance et que je ne suis pas bon, je partirai de moi-même. Je comprendrai. Mais j’ai besoin qu’on me donne cette chance. Aujourd’hui, je n’accepte pas ma situation.» Pour le reste, cette déclaration publique obéit à une sorte de règle d’or du football : quand un joueur s’épanche sur la place publique, c’est qu’il a déjà essayé de faire passer son message en interne et que celui-ci n’a pas été entendu par son destinataire. Dit autrement : l’entraîneur parisien, Unai Emery, a déjà été sourd aux revendications de son attaquant, qui fait ainsi monter la pression sur le coach espagnol – s’il ne me fait pas jouer, comment voulez-vous que je sois bon ? – par Facebook interposé.

Quelle est la forme ?

On vous laisse juge.

On constate une qualité (...)

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