Ces spécialistes qui aident les ultrariches à s’expatrier

Tous les expatriés ne sont pas richissimes, loin de là. Mais les 1 % les plus riches vont souvent s’installer à l’étranger, généralement pour des raisons fiscales. Le Financial Times a consacré un article aux gens qui leur facilitent la tâche : les agents de relocation VIP.

Les destinations principalement concernées sont la Suisse, le Royaume-Uni et Dubaï. La première pour le secret bancaire, le second pour la règle non dom, qui permet de n’être taxé que sur les revenus générés dans le pays, et le dernier pour la fiscalité et les prix de l’immobilier avantageux.

Edward de Mallet Morgan, associé et responsable des ventes de luxe internationales à l’agence immobilière Knight Frank explique que “cela encourage les gens à se dire qu’ils n’ont pas besoin de vivre dans le même pays que celui où est leur entreprise”.

Pierre Jéronimo s’occupe de la Suisse et du Moyen-Orient pour l’entreprise de relocation Anywr. “Son rôle est un mélange unique d’assistant personnel, d’agent immobilier et de thérapeute”, explique le quotidien britannique. Outre les tâches classiques, comme faciliter la recherche d’un logement et d’un véhicule ou la mise en place des contrats d’électricité et d’Internet, Pierre Jéronimo se retrouve parfois confronté à des missions plus insolites. Parmi elles : acheminer des meubles Louis XVI de grande valeur, faire transiter du vin millésimé par avion, accompagner un client qui achète une maison avec des Ferrari garées dans le garage.

Il s’agit d’un rôle que Pierre Jéronimo qualifie de “maître de cérémonie” et le Financial Times de “presque paternel”, car il faut aussi informer les clients sur la culture locale et ses particularités. Pierre Jéronimo le résume ainsi : “Les gens sont très polis en Suisse, donc on ne fait pas de bruit après 21 heures et on ne prend pas de douche à minuit. On ne fait pas de travaux de jardinage le dimanche car ce jour est consacré à la famille. Faire du shopping un dimanche ? Genève ressemble parfois à une ville post-guerre nucléaire, il n’y a personne dans les rues.”

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