Soupçon de favoritisme : aucune peine requise contre Éric Piolle

Le maire de Grenoble est accusé d'avoir favorisé une association dans l'attribution d'un marché public. Mais le procureur estime manquer d'éléments matériels.  - Credit:JEFF PACHOUD / AFP
Le maire de Grenoble est accusé d'avoir favorisé une association dans l'attribution d'un marché public. Mais le procureur estime manquer d'éléments matériels. - Credit:JEFF PACHOUD / AFP

Suite et fin de l'affaire de favoritisme qui visait Éric Piolle ? Le parquet de Valence n'a requis aucune peine contre le maire de Grenoble, accusé de délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public par la ville. Le parquet a estimé « manquer d'éléments ». Le procureur de la République Laurent de Caigny a ainsi estimé dans son réquisitoire qu'Éric Piolle était bien « le chef de l'administration, mais (qu'il manquait) un élément matériel. Il n'y a pas de certitude qu'il a manœuvré, il n'y a pas de dissimulation ». Le procureur n'a toutefois pas réclamé la relaxe du maire écologiste.

Pour rappel, l'édile de 49 ans comparaît avec six coprévenus depuis lundi devant le tribunal correctionnel drômois – où l'affaire a été dépaysée – pour des faits supposés d'octroi d'avantages injustifiés au bénéfice de l'association Fusées en lui confiant l'organisation d'une fête populaire à Grenoble, la fête des Tuiles, en 2015 et 2016.

Des amendes pour « délit de bureau »

Pour l'ancien directeur général des services municipaux François Langlois et une employée, le procureur n'a pas non plus requis de peine, estimant qu'ils avaient agi « de bonne foi ». Il a, en revanche, réclamé des amendes avec ou sans sursis pour les quatre autres prévenus – deux ex-agents territoriaux de Grenoble et deux représentants de Fusées – pour avoir commis ou profité d'une forme de « délit de bureau ».

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