« Sound of Freedom » : le thriller complotiste qui enflamme l’Amérique

Jim Caviezel dans Sound of Freedom   - Credit:Angel Studios
Jim Caviezel dans Sound of Freedom - Credit:Angel Studios

C'est la grosse surprise de l'été au box-office américain : petit thriller sorti de nulle part et dont les frais de distribution ont été financés via un crowdfunding, Sound of Freedom défraie actuellement la chronique en battant les derniers volets des sagas Indiana Jones, Fast and Furious et Mission impossible : Dead Reckoning, partie 1. Sorti le 4 juillet aux États-Unis dans 3 411 salles, ce film du Mexicain Alejandro Gomez Monteverde (Cabrini, Bella) cumule à ce jour la colossale somme de 150 millions de dollars de recettes. Une performance certes loin derrière les 174 millions d'Oppenheimer et, surtout, des 351 millions de Barbie. Mais Sound of Freedom a coûté infiniment moins cher que ces mastodontes (seulement 14,5 millions de dollars !) et il suscite outre-Atlantique une polémique propice à la curiosité, carburant de son succès.

Distribué par Angel Studios, une petite société installée dans l'État de l'Utah, le film suit l'enquête de l'agent fédéral Tim Ballard (joué par Jim Caviezel), déterminé à sauver deux enfants kidnappés par un réseau de pédophiles basé en Colombie. Coécrit par son réalisateur, le scénario de Sound of Freedom s'inspire de la véritable histoire du bien réel Tim Ballard, ancien agent de la sécurité intérieure qui a décidé un jour de partir en guerre contre le trafic d'êtres humains, notamment le trafic sexuel d'enfants. En 2013, Tim Ballard a fondé à cet effet l'ONG Operation Underground Railroad (O.U.R.), dont le but est de four [...] Lire la suite