Les Soulèvements de la Terre démentent l’envie de s’en prendre à la flamme olympique
ENVIRONNEMENT - Une totale « fake news ». Le collectif des Soulèvements de la Terre dément avoir eu une quelconque intention de troubler le parcours de la flamme olympique. « Nous n’avons jamais planifié de perturber le trajet de la flamme, voire même de l’éteindre », a affirmé le mouvement sur X (ex-Twitter).
"Les Soulèvements vont éteindre la flamme olympique !" 🔥❌
C'est l'info brûlante que les renseignements ont subtilement fait "fuiter" au journal @Le_Parisien à la veille de l'audience au Conseil d'État.
Pourquoi c'est faux ? 🧶⤵️https://t.co/CDBp77GbBz— Les Soulèvements de la Terre (@lessoulevements) October 26, 2023
Une réponse directe au journal Le Parisien, qui avait publié jeudi 26 octobre l’information selon laquelle ce « collectif d’écologistes radicaux » avait la flamme olympique « dans leur viseur ». Plus encore, les Soulèvements de la Terre se seraient fixé un objectif en interne de « bloquer le passage de la flamme et tenter de l’éteindre si possible ».
Cette initiative aurait été exposée au cours d’un rassemblement des dirigeants des comités locaux, les 30 septembre et 1er octobre. Perturber le parcours de la flamme serait une belle occasion de « profiter de cette caisse de résonance médiatique », analyse enfin le Parisien.
« On ne porte pas les JO dans notre cœur », accord le mouvement, déplorant les « jardins populaires rasés, l’artificialisation, les travailleurs sans papier exploité », sans oublier les « trajets en avions des 4 coins du monde ». Malgré ces causes chères à la nébuleuse écologiste, cette dernière dément formellement avoir eu l’intention de s’attaquer à la flamme.
Le Conseil d’État doit rendre sa décision ce vendredi
Les Soulèvements de la Terre dénoncent un « piège tendu consistant à faire diversion pour ne pas parler du caractère absurde de notre dissolution ». Cette « fake news » intervient la veille de l’audience pendant laquelle le Conseil d’État doit donner son verdict sur la dissolution du collectif, voulue par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Saisi en août par le collectif d’un référé suspension, le Conseil d’État avait suspendu le décret de dissolution au regard d’un « doute sérieux » existant sur les motifs invoqués par l’exécutif pour dissoudre le mouvement.
Ce vendredi 26 octobre, la plus haute juridiction administrative se penchera sur le fond du dossier pour prendre une décision définitive dans les prochains jours. Mais, selon une source proche du dossier, les conclusions du rapporteur public qui seront présentées vendredi en audience « vont dans le sens du gouvernement ».
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