Soprano dénonce la montée de l’extrême droite après les européennes et avant les législatives

Soprano (ici présent en 2022) dénonce la montée de l’extrême droite.
JOEL SAGET / AFP Soprano (ici présent en 2022) dénonce la montée de l’extrême droite.

POLITIQUE - « On n’a pas avancé ». Alors que Soprano s’apprête à sortir son huitième album intitulé Freedom, le chanteur marseillais est préoccupé, tout comme d’autres personnalités publiques, par le contexte politique que traverse la France, de la victoire du Rassemblement national aux européennes jusqu’à sa possibilité de remporter les législatives.

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Invité au micro de RTL ce jeudi 20 juin, l’artiste de 45 ans en a profité pour s’exprimer sur la situation actuelle et réaffirmer ses valeurs. « Aujourd’hui, quand je vois qu’il y a des gens qui peuvent voter pour des partis d’extrême droite, ça me met le frisson », déplore le chanteur au sujet des 31,5 % obtenu par Jordan Bardella aux européennes.

« Je me dis “Où on va ?”. En Italie, c’est pareil. On commence à voir un avenir qui est en train de s’assombrir vers la division, le pointage du doigt sur qui, des généralités qui blessent des communautés », poursuit l’une des personnalités préférées des Français. Il regrette que les électeurs aient « oublié comment a été bâti ce parti (le RN ndlr), les discours, les phrases chocs et les engagements ».

« Ça me ramène aux chansons de IAM, NTM ou Diam’s »

Mais le chanteur s’inquiète aussi surtout face à l’avenir de la nouvelle génération. « Les jeunes qui portent des survêtements et qui mangent halal vont peut-être ne pas vouloir aller chercher un emploi dans tel endroit car ils ont peur qu’on ne les prenne pas alors qu’ils ont des diplômes, des idées et l’envie de faire avancer les choses ».

Soprano s’indigne aussi des « partis qui ont des idées et des discours à diviser les gens », expliquant que cela lui « fait peur ». « Ça me ramène aux chansons de IAM, NTM ou Diam’s et je me dis qu’on n’a pas avancé », termine-t-il par dire.

Avec ces déclarations, le chanteur rejoint ceux qui, de Squeezie à Marcus Thuram, ont pris position contre le Rassemblement national avant les élections législatives dont les deux tours sont prévus les dimanches 30 juin et 7 juillet.

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