Sondage Ifop : Pécresse profite du regain à droite

La patronne de la région Ile-de-France Valérie Pécresse fait un bond de sept points (41%), talonnant le populaire Nicolas Sarkozy dans le tableau de bord Ifop-Fiducial Paris Match et Sud Radio. La plupart des leaders de droite bénéficient de cette brise inattendue.

La droite n’est pas (encore) morte. Après la débâcle aux européennes, la plupart de ses dirigeants bénéficient ce mois-ci, dans le tableau de bord Ifop-Fiducial Paris Match et Sud Radio, de la bienveillance des Français. Tous ou presque -à l’exception de Nicolas Sarkozy (42%, -3) et de François Baroin (41%, -1) très peu visible, voient leur popularité progresser. Première à faire sa rentrée à la fin du mois d’aout et très active depuis, Valérie Pécresse fait un bond de sept points pour atteindre 41% de «bonnes opinions». Elle s’installe à la 9e place de notre palmarès. En rupture de ban avec Les Républicains, les sympathisants du parti ne lui en veulent pas : 78% (+13) d’entre eux la plébiscitent. Seul Nicolas Sarkozy fait mieux (84%, -2). La voilà donc au coude-à-coude avec deux autres présidentiables, François Baroin et Xavier Bertrand, qui fait sa rentrée, ce jeudi 19 septembre, sur France 2 dans «L’Emission politique».

Plus étonnant, la remontée de Laurent Wauquiez (31%, +7), réduit au silence depuis sa démission des Républicains. En attendant l’élection du futur patron du parti et la mise en place d’une stratégie de reconquête, la droite peut se consoler avec ce léger regain de popularité pour ses principaux élus.

Villani devant Griveaux

Le deuxième enseignement de ce sondage concerne les concurrents engagés dans les municipales à Paris. La maire sortante Anne Hidalgo poursuit son redressement. Après une hausse de quatre points en juillet, elle récidive en septembre : 44% (+4) et remonte au 5e rang des personnalités préférées des Français, à égalité avec Edouard Philippe (44%, -1). Sa challenger des Républicains Rachida Dati progresse de quatre points (38%). Les deux femmes distancent la double concurrence de(...)


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