Sommet européen : les 27 cherchent une position commune pour répondre aux deux guerres en cours
Les 27 chefs d'Etat et de gouvernement vont chercher à trouver les mots justes pour permettre l'accès à l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, sans porter préjudice au droit d'Israël à se défendre. Les dirigeants sont engagés dans une bataille sémantique entre pause humanitaire, couloir humanitaire ou cessez-le-feu, comme demandé par l'ONU.
"Il est urgent d'appeler à une pause humanitaire. J'ajouterais, en tant que Premier ministre espagnol, que j'aimerais voir un cessez-le-feu à des fins humanitaires. Mais si nous n'avons pas cette condition, il faut au moins une pause humanitaire afin d'acheminer toute l'aide humanitaire dont la population palestinienne a besoin", déclarePedro Sánchez, Premier ministre espagnol.
Mais l'Union européenne n'oublie pas l'autre conflit, cette fois à sa porte. Les 27 ne comptent pas baisser la garde dans leur effort en faveur de Kiev contre l'invasion russe.
"Nous voyons tous les jours des bombes et des roquettes russes tomber sur l'Ukraine, la terrible attaque de la Russie contre l'Ukraine avec toutes ses conséquences. Cela jouera à nouveau un rôle important dans nos consultations. L'Europe doit se demander comment soutenir l'Ukraine dans sa lutte pour l'indépendance et l'intégrité", affirme Olaf Scholz, chancelier allemand
Ce sommet va servir de nouveau test sur l'unité des 27 à l'égard de l'Ukraine. Le nouveau Premier ministre slovaque, Robert Fico, a annoncé quelques heures avant le sommet que son pays allait mettre un terme à l'envoi d'armes à Kiev et que l'effort slovaque se limiterait à l'aide humanitaire.