Le Sommet des dieux (France 4) - La légende de l'Everest

Le point de départ de ce récit d’aventure est une authentique histoire d’alpinisme, porteuse d’un mystère : le 8 juin 1924, les Anglais George Mallory et Andrew Irvine ont-ils, près de trente ans avant Edmund Hillary et Tenzing Norgay, réussi l’exploit de conquérir l’Everest ? Personne ne le saura, puisque les deux hommes, aperçus pour la dernière fois ce jour-là, près du sommet, ne sont jamais redescendus. Seul l’appareil photo qu’ils avaient pris pour rapporter une preuve en cas de victoire, pourrait livrer la vérité. Encore faut-il grimper là-haut dans l’espoir de retrouver le fameux boîtier, un Kodak Vest Pocket, véritable graal dans le monde de la haute montagne. Si quelqu’un mettait la main dessus et développait la pellicule, il aurait la réponse à la question que tout le monde se pose… De la plus grande énigme de l’alpinisme, l’écrivain japonais Baku Yumemakura a tiré, en 1994, un roman fleuve, Le Sommet des dieux, lui-même magistralement transposé, au début des années 2000, par Jirô Taniguchi, un maître du manga, très populaire en France.

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Adapter au cinéma cette épopée dessinée relevait d’un exploit à peu près aussi fou que gravir l’Everest en 1924. Le réalisateur Patrick Imbert, fort de ses classes dans l’animation en tant que directeur artistique (Ernest et Célestine, Le Grand Méchant Renard…), et une équipe de scénaristes français ont travaillé pendant quatre ans pour tailler dans une œuvre de quelque 2000 pages (cinq tomes, aux éditions Kana) et en extraire un récit à l’os sur le dépassement de soi. Ainsi, le Kodak de Mallory est devenu l’obsession de Fukumachi, journaliste spécialisé dans la photo de haute montagne. À Katmandou, sa recherche le conduit sur la piste d’Habu Jôji, un surdoué de la grimpe autrefois renommé, habité par une passion dévorante des sommets. « Un haut mal », dit-il, dont il ne veut pas guérir. Habu se prépare à relever un défi plus grand que l’Everest. Fukumachi lui emboîte le pas.

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