Le sommeil : une mécanique bien réglée

L’épicentre technique du sommeil est logé bien à l’abri dans notre boîte crânienne. Le cerveau, c’est lui dont il s’agit, pèse son poids, 1,3 kg environ, et il est recouvert de trois enveloppes protectrices, les méninges. Très vascularisé, il consomme beaucoup d’oxygène et le glucose est son plat principal. Au niveau structurel, c’est une machinerie complexe faite de plusieurs « pièces », comme un moteur de voiture.

Au niveau cellulaire, le cerveau est parcouru de multiples réseaux de neurones qui sécrètent des substances chimiques et réagissent à celles-ci, ce sont les neurotransmetteurs (ou neuromédiateurs) : l’histamine, l’hypocrétine, la noradrénaline et l’acétylcholine qui participent au système d’éveil, la sérotonine qui joue sur les deux tableaux, éveil et sommeil, le GABA (acide gammaaminobutyrique), inhibiteur du système d’éveil. La mécanique subtile du sommeil dépend ainsi de cinq systèmes d’éveil qui interagissent entre eux : c’est leur mise en veille qui déclenche l’endormissement, favorisé aussi par l’accumulation dans le cerveau d’adénosine, produite par les neurones, jusqu’à un seuil qui finit par inhiber l’activité cérébrale. Le facteur génétique entre aussi en ligne de compte, comme l’ont montré d’étonnantes études, notamment sur le sommeil des jumeaux. Ce sont ces différents niveaux de fonctionnement qui « font » le sommeil, en relation avec les stimuli exogènes que sont la lumière et la vie sociale.

Le noyau ventrolatéral préoptique (VLPO), situé à l’avant (...)

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