Les solutions de Sarkozy

Nicolas Sarkozy à Madrid, le 29 juin.

Dans un entretien au Monde, l'ex-chef de l'Etat passe en revue les crises contemporaines, de la Grèce au terrorisme. Hollande a tout faux.

Pas à la hauteur dans le combat contre le terrorisme, à côté de la plaque sur l’immigration, incapable d’imposer un rapport de force face à Poutine, dramatiquement inactif en Libye, impuissant en Grèce: la gauche au pouvoir a tout faux et c’est Nicolas Sarkozy qui le dit. Dans un entretien au Monde de jeudi, l’ancien chef de l’Etat passe en revue les crises contemporaines. Pour conclure, sans surprise, que François Hollande n’est décidément pas à la hauteur. Ce diagnostic accablant est toutefois posé en termes relativement mesurés, assez éloignés des formules musclées ou imagées dont le président du parti Les Républicains (LR) abuse devant les militants. Sur l’immigration, il en appelle à un débat «objectif et apaisé» sur «la pression migratoire insoutenable» en provenance du continent africain. Dans la lutte contre le terrorisme, il se désole que le gouvernement «refuse» de mettre en œuvre les mesures selon lui indispensables: prison puis déradicalisation pour les djihadistes de retour en France, interdiction du territoire pour les binationaux et «rétablissement» des heures supplémentaires dans la police.

Mais c’est surtout en matière de politique internationale que le chef de LR entend démontrer son écrasante supériorité: «pourquoi avoir attendu un an pour discuter avec M. Poutine?» sur la crise ukrainienne quand lui, Sarkozy, n’avait «pas attendu quatre jours» pour aller «régler le conflit en Géorgie». Idem en Libye: comment la communauté internationale, «y compris la France», a-t-elle pu laisser «le chaos s’installer» alors que quand lui, Sarkozy, quitte le pouvoir, «la Libye était libérée et les modérés au pouvoir». Quant à la Grèce, c’est simple : Paris n’aurait «rien fait» d’autre que «recevoir en grande pompe M. Tsipras en lui laissant croire qu’il aurait satisfaction». L’ancien chef de l’Etat a la solution : «il (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Régionales : des alliances rouges et vertes dans tout le Sud ?
Titre de séjour, assignation à résidence : ce que contient le projet de loi
Les pensions alimentaires sont-elles trop élevées ?
Plus belle la Grèce
Les cinq visages de Pasqua