Ce soir à la télé : Jean-Paul Belmondo en mode commando, on dit oui !

René Chateau
René Chateau

En 1943, un convoi de la Légion étrangère est chargé de récupérer six milliards en lingots d'or. Très vite, il ne reste plus que quatre mercenaires partagés entre leur devoir et l'appât du gain.

Ce pitch, c'est celui de la succulente comédie d'aventure Les Morfalous, sortie en salles en 1984. Réalisé par Henri Verneuil (Peur sur la ville), qui signe également le scénario en compagnie d'un certain Michel Audiard, le film est porté par un Jean-Paul Belmondo impérial, totalement décontracté, qui s'éclate comme un gamin aux côtés de Jacques Villeret, Michel Constantin et Michel Creton. Bonne humeur garantie !

Les Morfalous, qu'on pourrait rapprocher du film américain De l'or pour les braves avec Clint Eastwood, est l'adaptation du roman homonyme de Pierre Siniac publié en 1968 chez Gallimard dans la collection Série noire.

Mais d'ailleurs, c'est quoi un morfalou ? Selon le dictionnaire Larousse, il s'agit d'un terme populaire désignant une personne qui mange avec un appétit vorace !

Un petit air de Rambo...

Si vous allez jeter un œil à l'affiche des Morfalous, vous vous direz peut-être qu'elle rappelle étrangement celle de Rambo, sorti un an plus tôt. On peut en effet y voir Jean-Paul Belmondo en débardeur, muscles saillants, brandissant un fusil mitrailleur.

Cette idée de René Chateau, son publiciste attitré (qui vient tout récemment de nous quitter), plaisait moyennement au comédien qui, devant l'insistance de ce dernier, céda fina…

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