Yahoo Actualités Ce soir à la télé : alors oui, ce remake est moins bon que l'original, mais il mérite quand même une séance de rattrapage
En 1988, Paul Verhoeven faisait sensation avec Robocop, petite merveille SF racontant l'histoire d'une arme infaillible. Cette arme, c'est un policier électronique de chair et d'acier, mi-homme, mi-robot, ayant pour mission de sauvegarder la tranquillité de la ville de Detroit, en proie au crime et à la corruption. Un cyborg qui a aussi une âme...
Environ un quart de siècle plus tard, José Padilha (Tropa de Elite, la série Narcos) relève le défi de réaliser un remake de ce classique. Son Robocop version 2014, qui voit Joel Kinnaman succéder à Peter Weller dans le rôle du célèbre flic, n'est pas exempt de défauts mais se révèle tout à fait honnête tant il est difficile de passer après un film aussi prestigieux.
José Padilha a été clair sur l'orientation prise pour son Robocop : elle s'éloigne totalement de celle de Paul Verhoeven, réputée pour sa réflexion sur la sécurité paranoïaque d'un pays et son ultra-violence visuelle.
Dans sa version, le cinéaste brésilien s'interroge, lui, sur la manière dont un être humain doit tenter de rester lui-même, face à sa nouvelle condition de machine.
"Faire ce film est une grande responsabilité. Surtout dans un monde où il y a beaucoup de remakes tournés pour des raisons économiques cyniques", déclare Joel Kinnaman, l'interprète du cyborg-flic. "Mais le fait d'avoir José Padilha comme réalisateur a évacué ces craintes."
"Le plus grand hommage que l'on puisse rendre au Robocop de Paul Verhoeven est de reconnaît…
Robocop : ce qui ne va pas dans le remake selon Paul Verhoeven
Ils ont repris un personnage culte du grand écran
Justice League Mortal : casting, scénario... Tout savoir sur le film DC annulé de George Miller
Nouveau sur Disney+ : injustement boudé, ce film de SF est à rattraper sans plus tarder !
