Soirée à l’hôtel, handicap… Ce qu’a dit aux juges l’ex-ministre Damien Abad, accusé de viols

L’intéressé nie en bloc. L’ex-ministre Damien Abad, récemment mis en examen pour tentative de viol en 2010, a balayé aux juges les accusations de viol le visant, en arguant des limites physiques imposées par son handicap, et démenti toute soumission chimique.

L’ex-étoile montante de LR, devenue prise de guerre de la macronie, a assuré le 16 mai dernier aux deux juges d’instruction parisiens que son « innocence (est) totale et pleine », selon des éléments de son interrogatoire consultés ce samedi 8 juin par l’AFP. « Je n’ai jamais drogué, ni violé, ni tenté de violer, ni agressé une femme », lance l’actuel député de l’Ain (apparenté Renaissance) à l’orée de 4 heures 30 de questions-réponses.

Trois témoignages, tous balayés

Trois femmes sont parties civiles : Laëtitia et Chloé, deux prénoms d’emprunts, et Margaux. Après des témoignages dans Mediapart, la plainte de la première a déclenché la procédure judiciaire. Dans la tourmente, Damien Abad était sorti du gouvernement au bout d’un mois, début juillet 2022.

D’après Laëtitia, il a voulu la contraindre à une fellation lors d’une soirée au domicile de celui-ci, en 2010 à Paris. Surprise par sa « force considérable », Laëtitia dit s’être « débattue » et l’avoir « frappé », avant de s’échapper lors de l’irruption d’un convive, qui s’est souvenu devant les enquêteurs avoir « ouvert une porte et vu sortir » la femme.

À lire aussi Balkany, Solère… Avant Damien Abad, d’autres députés ont vu leur immunité parlementaire lev...


Lire la suite sur ParisMatch