Sochaux: un policier et un conducteur d'une voiture en fuite blessés après un refus d'obtempérer

Sochaux: un policier et un conducteur d'une voiture en fuite blessés après un refus d'obtempérer

Un policier a été blessé et hospitalisé ce jeudi soir à Sochaux (Doubs) après un refus d'obtempérer de la part d'un homme au volant d'un véhicule qui a finalement été interpellé après des tirs des policiers, a-t-on appris de sources concordantes.

Les faits se sont déroulés en début de soirée, dans le centre-ville: après un refus d'obtempérer, le policier, appartenant à la brigade anti-criminalité (BAC), a été traîné par le véhicule sur plusieurs mètres. Les forces de l'ordre ont ouvert le feu et le conducteur a été blessé par balle.

Ce dernier "faisait l'objet d'un mandat de recherche", a indiqué une source policière. Il était, par ailleurs, déjà "très défavorablement connu" des services de police. "Se voyant cerné, il a tenté une marche arrière, et il a emporté avec lui, sous le véhicule", un des agents "qui a été happé", a indiqué cette source.

"Un miraculé"

Le conducteur "a fait une manoeuvre pour repartir en avant tandis que (l'agent de la BAC) était toujours coincé. Les deux autres agents ont tout fait pour stopper la fuite, notamment en faisant barrage avec leur propre véhicule. Ça n'a pas empêché le conducteur d'essayer de pousser le véhicule devant lui, et alors (un autre agent) a ouvert le feu", a complété la même source.

"Notre collègue est un miraculé, ses collègues lui ont sauvé la vie. Si l'individu avait réussi à prendre la fuite, il serait parti avec notre collègue coincé sous la voiture", a réagi Christophe Dalongeville, secrétaire départemental du syndicat Alliance police nationale. Sonia Fibleuil, porte-parole de la police nationale, a quant à elle adressé "un total soutien" au policier. "Nous sommes à ses côtés", a-t-elle écrit sur X (ex-Twitter).

Le conducteur et le policier ont été hospitalisés. Le premier est blessé à la hanche, tandis que le second est gravement blessé et souffre de plusieurs fractures, notamment aux côtes et aux poignets. Leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés.

Article original publié sur BFMTV.com