Sobriété, adaptation, concertation : les mesures du « plan eau »

Emmanuel Macron le 24 mars à Bruxelles.  - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP
Emmanuel Macron le 24 mars à Bruxelles. - Credit:LUDOVIC MARIN / AFP

Alors que la contestation sur la réforme des retraites se prolonge et que la « guerre de l'eau » a fait, le week-end dernier à Sainte-Soline, de nombreuses victimes, Emmanuel Macron s'est donc résolu à plonger lui-même dans l'arène. Attendu le 26 janvier et sans cesse reporté, le fameux « plan eau », qu'il présente ce jeudi 30 mars depuis les Hautes-Alpes (son premier déplacement en France depuis deux mois), tombe à point nommé pour permettre au président de reprendre la main. « Le sujet préoccupe les Français, et le plan que nous présentons nous projette dans l'avenir », décrypte une source au gouvernement. La question de la ressource en eau, « vitale pour le pays », insiste l'Élysée, illustre surtout parfaitement à la fois les tensions qui déchirent la société, et le besoin de dialogue et de concertation qui seront indispensables pour relever les défis.

En effet, en termes de reprise en main, il y a urgence. Des difficultés se profilent pour l'été 2023, après un long hiver de sécheresse ayant laissé de nombreuses nappes phréatiques asséchées. Les restrictions, déjà en vigueur dans plusieurs départements, vont se multiplier, et les arbitrages promettent de raviver les tensions entre différents utilisateurs. À court terme, « le but est de réussir à faire des économies d'eau, comme on l'a fait avec l'énergie cet hiver », détaille l'Élysée.

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