La SNCF lui envoie 730 euros d'amende pour des trains qu'il n'a jamais pris

Photo d'illustration (Philippe LOPEZ / AFP)

Ce jour-là ce professeur donnait pourtant des cours dans son établissement scolaire. La SNCF a longtemps maintenu l'amende jusqu'à la médiatisation de l'affaire.

Le courrier reçu à son retour de vacances a totalement stupéfait Julien, un professeur de collège. Il découvre que le service de recouvrement de la SNCF lui réclame 730 euros, montant total lié à quatre amendes reçues dans différents trains. au mois de juin. Sauf que Julien en est persuadé, il n'est jamais monté à bord de ces trains, raconte RTL.

Il contacte la société et explique son problème. On lui conseille alors de déposer plainte pour usurpation d'identité et de constituer un dossier de contestation. Il y joint notamment une attestation du principal du collège où il travaille, qui certifie qu'il était dans l'établissement ce jour-là, en cours avec ses élèves. Il y ajoute la copie de son emploi du temps et des photos prises avec ses élèves les jours où il a été verbalisé dans le train. Il y ajoute la déclaration de perte de sa carte d'identité, faite en 2018.

La SNCF finit par renoncer

Malgré les multiples preuves apportées, la SNCF lui répond début octobre que les amendes sont maintenues et qu'il doit payer les 730 euros correspondant aux quatre infractions constatées. Argument du service contentieux de la SNCF : c'est sa carte d’identité actuelle qui a été présentée lors des infractions, et les éléments qu'il a pu fournir ne changent rien.

Julien refuse toujours de payer et l'affaire se résout finalement quand Julien médiatise l'affaire via l'émission de Julien Courbet sur RTL "Ça peut vous arriver", spécialisée dans la résolution de conflits. La SNCF a finalement renoncé aux 730 euros d'amende.

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