Slovaquie : le propriétaire d'un centre animalier privé finit dévoré par ses lions

D'après les premiers éléments de l'enquête, l'individu aurait été attaqué par les fauves alors qu'il était entré dans leur enclos pour les nourrir.

Ses précieux animaux ne lui ont laissé aucune chance. Il y a quelques jours à Zilina (Slovaquie), le propriétaire d'un centre animalier privé flirtant avec la légalité a été retrouvé mort, dévoré et dépecé par des lions qui lui appartenaient.

Comme le raconte RMC Crime, des employés du centre se sont inquiétés de ne pas voir revenir leur patron, parti nourrir les "animaux exotiques" et ont contacté les secours. Une ambulance et une patrouille de police sont rapidement arrivés sur place, mais les secouristes ont fait une découverte effroyable en pénétrant dans l'enclos en question.

Des parties du corps de la victime retrouvées dans l'enclos

D'après L'Avenir, ces derniers ont "d'abord découvert une jambe avant de tomber sur d'autres morceaux du corps de la victime". "Après avoir sécurisé l'enclos des bêtes, nous avons identifié des parties de corps humain, confirme une porte-parole de la police locale, citée par RMC Crime. Un médecin a été appelé pour assurer d'autres actions procédurales."

La victime a rapidement été identifiée comme étant le fondateur et propriétaire de ce centre animalier privé. Passionné d'espèces exotiques (et suffisamment riche pour en acquérir) l'individu avait profité d'un vide juridique concernant la détention d'animaux sauvages en Slovaquie pour se constituer une sorte de réserve personnelle au cours des années 2000 et 2010.

Un centre qui flirtait avec la légalité

Après avoir ouvert son espace au public sous le nom de zoo, le propriétaire avait cependant écopé d'une amende en 2011 car son centre ne respectait pas les normes relatives aux jardins zoologiques. Alors qu'une loi avait ensuite été votée en 2022 pour interdire "la détention de félins, d'ours et de primates dans des centres animaliers privés", l'individu avait toutefois été autorisé à conserver les bêtes acquises avant l'entrée en vigueur du texte législatif.

Finalement, cette obsession à laquelle il avait consacré une grande partie de sa fortune et de sa vie a fini par lui être fatale. "C'est un passe-temps dangereux, comme l'on peut le voir dans cette tragédie ou dans d'autres accidents de la sorte, constate le ministère slovaque de l'Environnement, cité par RMC Crime. C'est pourquoi nous essayons de réglementer au maximum le commerce et l'élevage de ces animaux."

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