Les six qui ont jugé Le Pen

Marine Le Pen absente, c’est Jean-François Jalkh, l’un des cinq vice-présidents du FN, qui a présidé la séance. Membre du parti depuis les années 70, cet eurodéputé est un homme discret et pondéré.

Autre vice-président du FN, le maire de Hénin-Beaumont, Steeve Briois, est un représentant de la jeune génération frontiste. Après un bref passage par le Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret, il est devenu l’un des piliers du marinisme.

Revenu plus tardivement de sa propre escapade mégrétiste, c’est à Marine Le Pen que Nicolas Bay doit sa récente promotion au poste stratégique de secrétaire général du FN.

Ancien directeur de cabinet du «Vieux», Louis Aliot a été, au début des années 2000, avec sa compagne actuelle Marine Le Pen, l’un des principaux promoteurs de la «dédiabolisation» du FN.

Autrefois avocat de Jean-Marie Le Pen, Wallerand de Saint-Just en est devenu l’un des principaux procureurs. «Nous voulons écarter définitivement du Front national toute accusation de racisme ou d’antisémitisme», a-t-il justifié.

Frontiste historique, Marie-Christine Arnautu est l’un des seuls avocats de Jean-Marie Le Pen parmi les hauts cadres du parti. Elle s’était déjà opposée à sa suspension le 4 mai.

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