Situées à la limite gelée de notre système solaire, ces planètes peuvent pourtant avoir des océans chauds

Elles s'appellent Eris et Makemake. Ces deux planètes naines présentes dans le système solaire pourraient être géologiquement actives si l'on en croit une récente étude menée par des scientifiques du Southwest Research Institute (SwRI) et de l’Université de Floride Centrale (UCF), publiées dans la revue Icarus.

Si leur grande distance par rapport au Soleil - Eris se trouve à 14,4 milliards de kilomètres tandis que Makemake se trouve à 7,7 milliards de kilomètres - fait que l'on sait peu de choses sur ces planètes naines lointaines, de récentes observations réalisées avec le télescope spatial James Webb (JWST) ont toutefois permis de nouvelles découvertes.

On savait jusqu'alors que la surface de ces planètes naines est dominée par la glace de méthane, mais la nouvelle analyse révèle la présence de méthane thermogénique sur leurs surfaces glacées, ce qui indique une activité géologique actuelle ou récente, telle qu'une activité hydrothermale ou cryovolcanique. "Si Eris et Makemake ont hébergé, ou pourraient encore héberger, une géochimie tiède, voire chaude, dans leurs noyaux rocheux, des processus cryovolcaniques pourraient alors délivrer du méthane à la surface de ces planètes, peut-être à une époque géologiquement récente", soutient Will Grundy du Lowell Observatory, qui a dirigé les observations initiales du JWST.

"Les noyaux chauds pourraient également indiquer des sources potentielles d'eau liquide sous leur surface glacée", estime, de son côté, Christopher Glein, du Southwest (...)

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