"Un des sites emblématiques des Jeux": la Défense Arena passe en mode JO de Paris 2024

À côté des lettres géantes "PARIS LA DEFENSE ARENA", le logo vert a disparu, remplacé par cinq anneaux de métal bleu, jaune, noir, vert et rouge. L’emblème des Jeux a été révélé ce jeudi matin sur la façade de la salle de Nanterre (Hauts-de-Seine), théâtre des épreuves de natation et des finales de Water-polo du 27 juillet au 11 août, puis des épreuves de natation paralympique du 29 août au 8 septembre 2024.

Cette inauguration marque "le point de départ de la route vers les Jeux", se réjouit Frédéric Longuépée, président de Paris La Défense Arena. Avec la tour Eiffel, l’enceinte, habituée à accueillir des matchs du Racing 92, est le seul site olympique à arborer les anneaux. "C’est un des sites emblématiques des Jeux, ce n’est pas commun d’installer deux piscines avec deux fois 2.500 tonnes d’eau!", insiste Frédéric Longuépée. Le comité d’organisation des Jeux a récupéré les clés de la salle le 15 mai après le dernier concert de Taylor Swift. Depuis, deux bassins olympiques (un de compétition et un d’entraînement) sont en cours d’installation.

Après les anneaux, les bassins

A l’intérieur de la salle, des ouvriers posent délicatement des scotchs noirs pour délimiter les lignes de fond du bassin de compétition, déjà monté. Une piscine olympique de 50 mètres de longueur et de 2,30 mètres de hauteur. Autour, des échafaudages "remettent à niveau l’accès à la piscine" pour fabriquer "une plage", explique Denis Navizet, ancien rugbyman et responsable du site pour Paris 2024.

Au-dessus de ce bassin, se dresse une grande tribune réservée à la presse: "Un deuxième bassin olympique d’entraînement va être construit juste derrière à la perpendiculaire", poursuit Denis Navizet. À partir du 27 juillet, 30.000 visiteurs par jour défileront ici pour encourager les athlètes, près de 700.000 sur la période des Jeux olympiques et paralympiques. La mise en eau des bassins est prévue pour fin juin, sa température sera maintenue à 26 degrés. "Tout baigne", conclut Denis Navizet avec le sourire.

Article original publié sur RMC Sport