Shrinkflation, cheapflation, greedflation… les entourloupes des marques pour vous faire payer plus cher

En plus d’être présent dans toutes les conversations, le mot inflation se décline à toutes les sauces. Shrinkfaltion, de cheapflation, de greedflation. Ces pratiques marketing, qui existent depuis longtemps, reviennent au galop. Car dans la situation actuelle, tout est bon pour gonfler les tarifs des produits en magasins et faire payer le consommateur en prétextant la hausse des coûts des matières premières. Indéniablement les ingrédients, les coûts de production et d’énergie ont augmenté mais dans certains cas, l’inflation a bon dos et permet à certaines marques de se remplir les poches. Tous les moyens sont utilisés pour tirer son épingle du jeu et grappiller des euros.

Parmi les pratiques les plus montrées du doigt : la shrinkflation ou réduflation en français. Cette stratégie consiste à diminuer la quantité d’un produit tout en laissant le prix inchangé, voire de l’augmenter. “Une arnaque, un scandale, une situation inacceptable”, a déclaré la semaine dernière le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, pour dénoncer cette pratique. Il a même été jusqu’à citer des marques qui n’hésitent pas à avoir recours à cet usage, comme les portions de fromage de la marque Kiri (Bel).

Depuis, les langues se délient et certains magasins ont choisi d’indiquer noir sur blanc à leurs consommateurs les marques qui usent de la shrinkflation. Le patron des magasins Carrefour a d’ailleurs décidé, à partir de lundi 11 septembre, d’informer ses clients avec cette affichette : “ce produit a vu son (...)

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