A voir au cinéma : Shikun... De quel grand classique ce film d'Amos Gitaï s'inspire-t-il ?

Epicentre
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Trois ans après Laila in Haifa, le réalisateur Amos Gitaï est de retour avec Shikun, présenté en avant-première lors du Festival de Berlin 2024.

Le film s'inspire de la pièce d’Eugène Ionesco, "Rhinoceros" et place l'histoire de nos jours en Israël. Shikun raconte l’émergence de l’intolérance et de la pensée totalitaire à travers une série d’épisodes quotidiens qui se déroulent en Israël dans un seul bâtiment, le Shikun.

Dans ce groupe hybride de personnes d’origines et de langues différentes, certains se transforment en rhinocéros, mais d’autres résistent. Une métaphore ironique de la vie dans nos sociétés contemporaines.

Un film en plusieurs langues

Le long métrage est emmené par Irène Jacob, Yael Abecassis, Bahira Ablassi, Hana Laslo et Naama Preis. Plusieurs langues sont utilisées pour les besoins du film, notamment l'hébreu et l'arabe.

Pour ceux qui ne sont pas locuteurs de ces langues, il peut être difficile de savoir laquelle est employée. Il s'agit d'un choix délibéré de la part de Amos Gitaï, qui explique dans le dossier de presse : "Je n’ai pas voulu que les sous-titres aident à les différencier, par exemple en utilisant deux couleurs comme on fait souvent. Cela instaure évidemment une différence entre ceux qui connaissent ces langues et les autres, cette situation est intéressante aussi. Qu’il y ait de l’incertitude pour qui ne vient pas de cette région, qui n’en connait pas les langues, fait partie d…

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