Shein, Temu, Primark… : comment les députés tentent de mettre des bâtons dans les roues de la fast fashion

C’est un grand jour. La France est le premier pays au monde à commencer à légiférer pour limiter les dérives de l'ultra fast fashion. Les députés ont adopté en première lecture, à l’unanimité (avec 146 pour), ce jeudi 14 mars, la proposition de loi visant à réduire l’impact environnemental de l’industrie textile, portée par la députée Horizons Anne-Cécile Violland. Le texte avait déjà été adopté en commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l’Assemblée, le 7 mars.

Considérés comme des ultrapollueurs, les acteurs de la fast fashion (e-commerçants, enseignes et marketplaces), comme Shein, Temu, Amazon, Primark vont désormais devoir se plier à certaines règles. L’objectif de cette proposition de loi : lutter contre un modèle économique nuisible pour l'environnement. «L'industrie textile représente 10% des émissions de gaz à effet de serre et 20% de la pollution des eaux dans le monde serait imputable à la teinture et au traitement des textiles. Chaque année, plus de 3,3 milliards de vêtements sont mis en vente, soit un milliard de plus qu’il y a 10 ans. La surconsommation est liée à la montée en puissance des acteurs de la fast fashion, qui pratiquent des prix très bas, au détriment des exigences sociales et environnementales», a expliqué dans l’hémicycle Anne-Cécile Violland.

Parmi les acteurs de la fast fashion, Shein est particulièrement montré du doigt avec plus de 7 000 nouveaux produits mis en ligne chaque jour, soit 900 fois plus qu’une enseigne (...)

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