Shakira finalement débarrassée de tous ses problèmes fiscaux en Espagne après une décision de justice

Le tribunal espagnol a estimé qu’elle n’avait pas « la volonté de frauder le fisc », malgré des « irrégularités » constatées dans sa déclaration d’impôts de 2018.

INTERNATIONAL - Un point final à cette relation... judiciaire. Pour la chanteuse Shakira, cette journée du jeudi 9 mai est à marquer d’une pierre blanche, après l’annonce par un tribunal espagnol du classement d’une deuxième procédure pour fraude fiscale. De quoi signer la fin de ses tracas judiciaires avec le pays où elle a longtemps résidé avec son ex-mari, le footballeur espagnol Gerard Piqué.

Shakira, jugée pour fraude fiscale à Barcelone, scelle un accord (qui lui coûte cher) avec le parquet

Selon la décision rendue par ce tribunal, la star colombienne a bel et bien commis des « irrégularités » dans sa déclaration d’impôts de 2018, avec un manque à gagner d’environ 6 millions d’euros pour le fisc espagnol. Pour autant, ces « irrégularités ne suffisent pas pour qu’un délit (pénal) contre l’administration fiscale soit caractérisé », a estimé la magistrate de ce tribunal de la périphérie de Barcelone.

Mieux encore pour la chanteuse, le tribunal a estimé qu’elle n’avait pas « la volonté de frauder le fisc ». Le parquet a de son côté jugé que le dossier ne comportait pas suffisamment d’indices pour poursuivre pénalement Shakira. Suffisant pour mettre fin à cette procédure ouverte en juillet dernier contre elle, et pour laquelle elle était initialement soupçonnée d’avoir utilisé des sociétés domiciliées dans des paradis fiscaux pour éviter de payer l’intégralité de son impôt sur le revenu et sur la fortune en 2018.

Afin de prouver sa bonne foi mais surtout sa volonté de régulariser ce contentieux avec le fisc espagnol, l’interprète des tubes Waka Waka ou Sale el Sol avait versé un mois après l’ouverture de la procédure 6,6 millions d’euros à la justice espagnole. Une somme qui comprend ce qu’elle devait au fisc, à laquelle s’ajoutent des intérêts de retard et des frais de régularisation.

Mais si Shakira peut désormais souffler sur le plan judiciaire, il lui reste toujours un contentieux avec le fisc espagnol. Une procédure uniquement administrative concernant l’année 2011.

Celle qui a quitté l’Espagne au moment de sa séparation avec l’ancienne star du Barça, réside désormais à Miami avec ses enfants. Une manière pour elle de s'éloigner du pays d’origine de son ex-mari où les ennuis fiscaux semblent la suivre à la trace depuis le début de sa relation avec Gerard Piqué en 2011.

Car jusqu’en novembre dernier, le tribunal de Barcelone l’accusait de ne pas avoir payé ses impôts en Espagne en 2012, 2013 et 2014, alors qu’elle avait vécu ces années-là plus de 183 jours par an dans le pays. Le seuil au-delà duquel une personne est considérée comme résidente fiscale. Mais elle affirmait que jusqu’en 2014, elle n’avait cessé de se déplacer à travers le monde, en raison de sa carrière. Et qu’elle s’était finalement installée dans la durée à partir de la fin d’année 2014. C’est d’ailleurs l’année suivante qu’elle a transféré sa résidence fiscale des Bahamas vers l’Espagne, juste avant la naissance de son deuxième enfant.

Des poursuites pour lesquelles la chanteuse de 47 ans risquait plus de huit ans de prison et une amende particulièrement salée : 23,8 millions d’euros. Ce qu’elle avait finalement évité en signant un accord avec le parquet pour éviter un procès gênant. Non sans s’acquitter d’une somme considérable : plus de 7,3 millions d’euros correspondant à « 50 % » du montant de la fraude. Mais elle avait déjà versé 17,45 millions d’euros au fisc, toujours pour régulariser sa situation dans cette affaire.

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