Shakespeare : des archives révèlent l'existence d'une soeur cachée

C'est une lettre perdue qu'on a longtemps cru appartenir au père du célèbre écrivain. Il s'agit d'un testament, mais pas n'importe lequel : un texte religieux, qui engage son auteur à mourir d'une bonne mort catholique, alors même que le catholicisme était fortement désapprouvé au XVIe siècle en Angleterre. En réalité, cet auteur qui défie le pouvoir protestant se révèle être une autrice. Selon une nouvelle étude, cet écrit est l'œuvre de la sœur cadette de Shakespeare, une femme qui visiblement s'intéressait à l'écriture, mais qui a été totalement rayée de l'histoire, devenant "pratiquement inconnue".

Revenons en arrière. En 1770, un document est trouvé caché dans les chevrons de la maison des Shakespeare, à Stratford-upon-Avon, par des maçons. À l'époque, il est analysé par deux experts du dramaturge, et attribué au père de famille, John Shakespeare, décédé en 1601, qui aurait donc gardé sa foi catholique secrète, alors même qu'il risquait la torture. La lettre était en effet signée de la main de "J. Shakespeare". Mais un universitaire de Bristol, actuellement en train d'écrire une biographie du dramaturge britannique le plus célèbre au monde, vient cependant de découvrir que la signature était en réalité celle de sa sœur, la méconnue Joan Shakespeare.

Le professeur Matthew Steggle a réalisé cette découverte grâce aux milliers de documents qui sont désormais archivés numériquement par les bibliothèques du monde entier. En effet, le chercheur est tombé sur des copies numériques (...)

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