Les sextoys contiennent des substances dangereuses pour la santé

Le marché des sextoys est florissant, pourtant peu de réglementations existent en gage de leur qualité et leur sécurité pour la santé. Le tabou existant autour du plaisir sexuel pourrait desservir notre santé, comme le montre une nouvelle étude mettant en évidence la présence de nanoparticules et de perturbateurs endocriniens dans des sextoys très prisés par les consommateurs.

Près de la moitié des personnes hétérosexuelles aux États-Unis ont déclaré avoir déjà utilisé un sextoy au cours de leur vie, et cette prévalence augmente au sein de la communauté LGBT, où 70 à 80% des personnes interrogées répondaient à cette question par l’affirmative. Pourtant, santé et plaisir sexuel restent tabous en société, alors même qu’ils rythment notre quotidien et nos interactions sociales. Ce tabou desservirait-il notre santé ? C’est ce que semble montrer cette étude américaine publiée dans la revue Springer Open, dans laquelle les chercheurs ont identifié la présence de nanoparticules de plastique et de perturbateurs endocriniens dans quatre différents sextoys célèbres auprès des consommateurs.

Les sextoys : un marché qui devrait atteindre 50 milliards de dollars en 2025

"Les consommateurs attendent des produits qu’ils achètent que leur utilisation soit sans danger", introduisent les chercheurs des universités de Duke et Boone. Bien que les risques pour la santé des objets de notre quotidien soient longuement étudiés avant leur mise sur le marché, ce n’est pas suffisamment le cas pour les sextoys, alors qu’ils entrent en contact avec les parties les plus sensibles et perméables de notre corps. Leurs ventes ont explosé depuis le Covid-19, et le marché mondial de ces objets devrait atteindre 50 milliards de dollars d’ici 2025. Leur utilisation courante au sein de la population et le fait qu’elle soit en augmentation sont autant de raisons de prendre au sérieux l’importance de réguler cette industrie.

Les risques physiques et chimiques présentés par les sextoys ont été mis en évidence au travers de précédentes études. Certaines mentionnaient les risques chimiques associés aux phtalates, qui sont présents dans de nombreux objets du quotidien. Certains de ces phtalates sont déclarés comme des perturbateurs endocriniens et comme potentiellement toxiques pour la reproduction humaine et leur utilisation est donc limitée, voire interdite. Une question soulevé[...]

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