Sexe, mensonges et vidéo (France 4) - 3 bonnes raisons de revoir le premier de film de Steven Soderbergh

Un coup de maître

En 1989, Steven Soderbergh, réalisateur inconnu de 26 ans, remporte la Palme d’or à Cannes avec ce marivaudage moderne, cérébral et sulfureux. La critique l’encense, d’aucuns évoquent un nouvel Orson Welles ! Tournée avec un budget riquiqui de 1,2 million de dollars, cette pépite en rapportera 38 et collectionnera les prix.

Du vécu à l’écran

Soderbergh s’est inspiré de souvenirs intimes pour explorer les relations complexes, entre mensonges, fantasmes et tensions sexuelles, d’un quatuor de trentenaires américains sentimentalement paumés : le mari volage, l’épouse libérée-délivrée, la maîtresse toxique et le pote voyeur. « Pendant deux ans, j’ai été tour à tour chacun des quatre personnages », avoue le réalisateur, qui a écrit le script en huit jours, lors d’un road trip entre Bâton-Rouge et Los Angeles.

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Stars en stock

Lui aussi inconnu, James Spader, le vidéaste du titre, est aussi reparti de Cannes célèbre, fort de son Prix d’interprétation. Andie MacDowell y gagna ses galons d’icône des années 90. Quant à Soderbergh (Erin Brockovich…, Ocean’s Eleven…), il a largement confirmé, depuis, son statut de cinéaste majeur.

Sexe, mensonges et vidéo, lundi 20 mai à 21h00 sur France 4

Julien Barcilon

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