Seventeen, le groupe de K-pop qui talonne Taylor Swift

Au milieu de têtes d’affiche comme Dua Lipa, Paul Heaton ou Cindy Lauper, le nom de Seventeen ne vous dit certainement pas grand-chose. Pourtant, le groupe a vendu plus de 10 millions d’albums l’année dernière.

“La seule à en avoir vendu plus ?” interroge la BBC : Taylor Swift.

De la BBC au quotidien The Guardian, la presse britannique revient sur le succès du boys band coréen. Le premier du genre invité à se produire au Festival de Glastonbury, le 28 juin.

Seventeen lors d’un showcase pour la sortie de leur cinquième mini-album, “You Make My Day”, à Séoul (Corée du Sud), le 16 juillet 2018. 
Le nom du groupe fait référence à sa nature tripartite : 13 personnes + 3 troupes + 1 groupe = 17.. PHOTO MOREFORMS/Imaginechina/AFP
Seventeen lors d’un showcase pour la sortie de leur cinquième mini-album, “You Make My Day”, à Séoul (Corée du Sud), le 16 juillet 2018. Le nom du groupe fait référence à sa nature tripartite : 13 personnes + 3 troupes + 1 groupe = 17.. PHOTO MOREFORMS/Imaginechina/AFP

Tout commence en 2011, “dans le sous-sol vert pistache de la société de divertissement sud-coréenne Pledis”, raconte la BBC.

C’est là que, pendant près de cinq ans, les 13 recrues qui composent le groupe ont été formées. Une aventure documentée dans la série en ligne Seventeen TV, réalisée sans scénario ni montage, où les fans pouvaient choisir jusqu’à l’angle de la caméra.

Mais pourquoi ce nom Seventeen alors qu’ils ne sont que treize ?

Eh bien parce que ceux qui le composent sont divisés en trois groupes. Une troupe vocale, une troupe de hip-hop et une troupe de danse.

“Le nom du groupe fait référence à sa nature tripartite : 13 personnes + 3 troupes + 1 groupe = 17”, détaille la BBC.

“Leur album FML est arrivé en tête des ventes [mondiales] l’an dernier (écoutes en ligne, téléchargements et achats physiques cumulés), selon la Fédération internationale de l’industrie phonographique.”

Le journaliste Raphael Rashid, correspondant à Séoul du “Guardian”

La recette d’un tel succès mondial ?

Peut-être le mélange des genres. “Ils ont commencé à expérimenter avec des influences d’amapiano, de deep house et des distorsions de guitare”, liste la BBC.

Leurs performances scéniques et l’extrême synchronisation des danseurs y sont sans doute aussi pour quelque chose.

Pour le moins éclectique, leur discographie va de la “de la pop vaporeuse d’Adore U en 2015 à l’exubérant single Left & Right, hybryde multigenres commis en 2020, en passant par l’électro syncopée de Don’t Wanna Cry en 2017”, détaille la BBC.

“Cette versatilité, soutenue par leur talent musical et leurs chorégraphies irréprochables, séduit des fans du monde entier
– ceux que l’on surnomme les ‘carats’”,
résume The Guardian.

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