“Le seul bourré qui appelle pour rentrer chez lui” : la folle anecdote d’un policier sur les soirées de Serge Gainsbourg

La réputation de fêtard Serge Gainsbourg n'est plus à prouver. Le monument de la chanson française, décédé le 2 mars 1991, était un habitué des nuits parisiennes. Mais derrière cette incessante envie de s'évader, grâce à l'alcool ou les cigarettes, l'artiste pouvait cacher un profond mal-être. "La gloire quelque part me détruit, détruit mon âme, mon conscient et mon subconscient", déclarait-il dans le film posthume "Je suis venu vous dire..." en 2010. "Ma maman ne m’a pas voulu. Elle voulait avorter. C'était audacieux à l'époque, vraiment illégal. Elle a été à Pigalle chez un "Dr Truand", dans une chambre sordide. A la vue d'une cuvette sale, dégueulasse, elle s'est tirée. C'est comme ça que je suis né", ajoutait-il au moment d'évoquer ses rapports avec les femmes.

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Dans son numéro du 21 septembre, le magazine Paris Match revient sur les rapports particuliers qu'entretenait Serge Gainsbourg avec les forces de l'ordre. Auprès de nos confrères, un policier se remémore certaines soirées passées en compagnie du chanteur à Paris. Serge Gainsbourg avait pris l'habitude de ne pas s’embarrasser au moment de rejoindre son domicile : "il composait le 17 comme d'autres appellent les taxis G7", écrivent nos confrères. Ces "missions" de rapatriement, totalement officieuse car non conformes au règlement, avaient même leur nom de code, "Golf". "Tout le monde a ramené un pote bourré à la maison et l’a couché, son côté Gainsbarre pouvait être un peu pénible", se souvient le policier. Un soir, Raphaël V accompagne Serge Gainsbourg jusqu'à son canapé pour le faire dormir. Hors de question cependant d'en faire plus : "J'avais de l'affection pour l'homme, mais je ne suis pas assistante sociale. Je n'allais lui enlever ses chaussettes et le mettre au lit", confie-t-il.

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