«Ce serait bien qu’on ait une doublette Hamon-Montebourg»

Benoît Hamon et Arnaud Montebourg le 24 août 2014 à Frangy-en-Bresse.

A Saint-Denis, le député des Yvelines, Benoît Hamon, a débuté son «rassemblement pour gagner en 2017», point de départ de sa campagne pour la primaire à gauche. Rencontre avec des militants qui espèrent voir Hamon et Montebourg s’entendre vite.

Vincent a des week-ends studieux. Dimanche dernier, on a croisé le jeune militant socialiste à Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire) pour écouter le discours de candidature d’Arnaud Montebourg. Ce samedi, il était à Saint-Denis au «rassemblement pour gagner en 2017» organisé par Benoît Hamon. Le député des Yvelines est, depuis la mi-août, candidat déclaré à la primaire de gauche. Avec d’autres camarades, Vincent a décidé cette année d’aller aux deux événements, «curieux de voir ce que proposent» les deux ex-ministres, sortis du gouvernement à l’été 2014 et désormais concurrents pour porter «l’alternative» à François Hollande. Mais avec une idée en tête : «réussir l’unité». «C’est important qu’il y ait du lien entre nous. Qu’on ne se regarde pas en chiens de faïence», insiste-t-il.

Vincent se sent proche de l’ex-ministre de l’Education. Montebourg est trop «productiviste» à son goût et Hamon «plus novateur» sur les questions de décroissance et de «revenu universel», selon lui. Avec lui, François était du voyage à Frangy. Il a voté Mélenchon en 2012 et «soutient Montebourg» aujourd’hui. Pour lui, l’ex-ministre de l’Economie a «plus de hauteur» que son ancien partenaire au gouvernement et porte des sujets – 6e République, Europe… – qui lui parlent plus qu’un Hamon qu’il trouve trop centré sur les «sujets sociétaux». En revanche, il n’a pas apprécié de voir l’ancien ministre de l’Economie proposer le retour d’un service militaire obligatoire : «Faire nation à coup de bâtons ou de tonfas, ce n’est pas ma vision des choses.»

«Si on veut gagner cette primaire, il faut un seul candidat»

Mais ces militants ne comptent pas s’écharper et diviser l’aile gauche du PS. «On fait partie des mêmes réseaux à la base», souligne François. L’essentiel : (...)

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