Sept à Huit - "C'est ça que tu veux donner comme exemple à tes enfants ?", "Dites-moi que cette interview n'existe pas" : les internautes sous le choc après l'interview d'une femme de condamné à mort

Claudine Clark est tombé amoureuse de Ronald Clark, un meurtrier condamné à mort en Floride.
Claudine Clark est tombé amoureuse de Ronald Clark, un meurtrier condamné à mort en Floride.

Ce dimanche 26 février, dans Sept à Huit, Claudine Clark est interviewée. Elle raconte comment elle est tombée amoureuse d'un meurtrier condamné à mort en Floride. Mère de 4 enfants, cette Française souhaite aujourd'hui déménager aux Etats-Unis. Pour les internautes, son choix de vie est déconcertant et n'est pas bon pour ses enfants.

Un récit étonnant. Ce dimanche 26 février, sur TF1, Sept à Huit diffuse l'interview de Claudine Clark. Cette jeune Française est venue raconter son histoire d'amour... mais ça n'a pas plu à tout le monde. Harry Roselmack introduit l'interview de cette façon : "Claudine semble lucide quand elle parle de sa relation avec un meurtrier". On découvre ensuite la jeune femme : tatouage de sa date de mariage sur son bras et du numéro d'écrou de son mari. Lorsqu'elle commence à correspondre avec Ronald, elle est mariée et mère de 4 enfants. Ce dernier est condamné à mort depuis 29 ans. Il a commis deux meurtres, et a été condamné à mort pour le deuxième qu'il conteste.

Elle échange avec lui pendant deux mois puis commence à flirter avec lui. Rapidement, elle divorce et part rendre visite au prisonnier en Floride. Elle tombe amoureuse mais pour elle, ses actes ne définissent pas la personne qu'il est. "J'ai toujours voulu séparer ces deux choses" explique t-elle en évoquant la différence entre l'homme et le meurtrier. Elle confie s'être demandée si elle était attirée par sa condition : "J'aime le danger quand il est maîtrisé." Mais pour elle, il est évident que c'est l'homme de sa vie. D'ailleurs, les deux amoureux finissent par se marier. Puis, le journaliste lui demande comme ça se passe dans son quotidien.

La minute d'Harry Roselmack

"Elle ne pense pas à ses enfants"

Claudine raconte que son père a tout de suite accepté la situation, contrairement à sa mère : "Mon père a trouvé ça formidable parce qu'il est un peu comme moi, on sort du cadre, c'est super bien". Chaque jour, le condamné à mort et la jeune femme s'écrivent et s'appellent. Ils regardent des films en même temps, à distance, de même pour le sport et la musique.

Pourtant, Claudine n'est pas seule dans l'équation : en effet, elle est mère de 4 enfants, entre 5 et 23 ans. Elle a tenté d'expliquer à la plus jeune, à ses trois ans, ce qu'était la prison. Pour l'exemple, elle lui a dit que c'était comme si elle coloriait une case : "Quand tu dépasses du cadre, que tu coloris à côté, tu vas en prison". La journaliste, visiblement étonnée par la comparaison, a relevé en disant que ce n'était pas tout à fait pareil. Sur Twitter également, les internautes n'ont pas compris la métaphore. Selon eux, la jeune femme ne pense pas suffisamment à ses enfants. Ils étaient encore plus choqués lorsqu'ils ont appris que Claudine avait lancé les démarches pour partir habiter aux Etats-Unis, avec ses 4 enfants, pour habiter près de l'homme qu'elle a épousé.

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