Sept à Huit - "Elle dit les termes", "Reste à ta place", "Elle m'insupporte" : l'interview de Camélia Jordana divise les internautes

Au programme du Sept à Huit de ce dimanche 29 octobre, plusieurs sujets : Halloween au camping ou encore le violeur de Tinder. Et comme à chaque fin d'émission, on découvre le portrait de la semaine. C'est Camélia Jordana qui est à l'honneur de cette édition de Sept à Huit. On revient sur son histoire personnelle, dont ses deux parents : de la force tranquille de son père kabyle au fort tempérament de sa mère algérienne. "Mes parents ont travaillé très dur pour nous donner accès à une éducation à laquelle ils n'ont pas eu accès" explique t-elle. Quand elle se définit, elle parle d'elle comme étant une femme française, algérienne, marocaine, kabyle, connectée, artiste et plurielle.

Elle explique que son féminisme n'est pas contre les hommes, et Audrey Crespo-Mara lui demande de chanter un extrait de son hymne aux hommes. Dans le film "Avant que les flammes ne s'éteignent", en salles le 15 novembre prochain, elle joue une femme qui a perdu son frère lors d'un contrôle de police. Par rapport à ses différentes prises de parole à ce sujet, elle explique qu'elle ne pense pas avoir tenu des propos polémiques. Quand le sujet de la police vient sur la table, la chanteuse et actrice dit ne pas penser que l'ensemble de la police est mauvaise mais qu'il s'agit d'une minorité. Elle évoque alors la mort de Nahel, "un gosse, un adolescent qui fait des conneries". "Quand on voit un enfant qui meurt suite à un tir à bout portant, je ne crois pas qu'un seul Français ou Française qui ait pu voir cette image et qui ait pu ne pas être choqué."

La minute d'Harry Roselmack

Des propos qui divisent

Elle considère qu'il est nécessaire d'entendre l'insatisfaction des policiers en France. Selon elle, il faut trouver une solution pour créer un nouveau lien de confiance avec eux. "On est censé être en confiance devant un policier ou une policière" affirme t-elle. L'interview se termine sur la question du conflit israélo-palestinien : "Évidemment que ça m'attriste (...) un civil à terre, c'est un civil à terre. Je ne suis pas du genre à regarder sa nationalité". La conclusion de cette interview par Audrey Crespo-Mara, confirmée par Camélia Jordana : la jeune femme n'est pas du genre à rester indifférente et muette. Un trait de sa personnalité qui ne semble pas plaire à tout le monde dont à certains internautes qui n'apprécient pas ses prises de position. D'autres ont, au contraire salué son courage.

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