"Je me sens d'ici": la drag-queen Nicky Doll portera la flamme olympique à Arles

"Je l'ai appris par mon agent qui a parlé avec les équipes des JO. J'ai trouvé ça touchant." La drag-queen Nicky Doll, connue pour sa participation à l'émission américaine RuPaul's Drag Race- s'est confiée au micro de BFMTV ce vendredi 10 mai.

Dans deux jours, celle qui a présenté les demi-finales de l'Eurovision portera la flamme olympique à Arles (Bouches-du-Rhône). Une sorte de retour aux sources pour cette icône qui est née à Marseille.

"Je retourne dans le Sud très souvent. Je me sens d'ici en fait", affirme Nicky Doll.

"Un doigt d'honneur à ceux qui veulent nous nuire"

Nicky Doll fera ainsi partie des nombreuses personnalités publiques à porter la flamme olympique. Un choix que la drag-queen explique par une "volonté d'avoir une représentation de la France la plus diverse possible".

"De Jul à Nicky Doll, mission accomplie", sourit-elle, tout en assurant que sa participation à l'événement ne relève pas du "pinkwashing", c'est-à-dire le fait de mettre en avant une personne LGBT principalement à des fins marketing ou pour redorer son image.

Consciente que sa participation a une dimension qui dépasse l'anecdotique, Nicky Doll ne s'en cache pas, au contraire. "Le drag est avant tout politique", assume-t-elle.

Avant d'ajouter: "Le contre-coup de la visibilité des personnes trans, c'est qu'il y a des gens qui essaient de nous nuir et de redéfinir ce qu'on est."

"Le fait d'avoir une plateforme, cela normalise. C'est très important en 2024. C'est un doigt d'honneur à ceux qui veulent nous nuire."

"Si je me fais attaquer, c'est que je bouge les lignes et que je fais quelque chose de bien. Attaquez-moi, il n'y a pas de souci!", a-t-elle conclu.

La flamme olympique passera à Arles ce dimanche 12 mai, après un parcours dans les Alpes-de-Haute-Provence ce samedi.

Article original publié sur RMC Sport