Selles, urine, peau..nos déchets corporels au service de la science

L’analyse de ses composés organiques permet de détecter certaines maladies, comme le cancer et le diabète. Des Britanniques sont aussi parvenus à mesurer le taux de cortisol, hormone impliquée dans l’anxiété, d’un individu. Ce qui pourrait constituer un bon moyen de repérer la dépression (le taux de cortisol reste alors élevé en permanence) et de suivre son évolution au cours de la prise en charge. L’avantage est que le prélèvement est simple et sans douleur.

Les selles d’une personne saine peuvent être greffées dans le tube digestif d’un patient afin de reconstituer la flore intestinale de ce dernier pour l’aider à lutter contre des bactéries pathogènes. Pour l’instant, ce traitement n’est indiqué que pour les infections à Clostridioides difficile – provoquant de sévères diarrhées –, où il permet la guérison dans 90 % des cas.

Des études récentes ont montré qu’un déséquilibre du microbiote est impliqué dans de nombreuses maladies comme le diabète, l’obésité, des maladies neuropsychiatriques, etc. La greffe fécale pourrait donc, en apportant de bonnes bactéries pour restaurer cet équilibre, être étendue à ces pathologies.

Autre usage possible des excréments : nourrir les astronautes. Des chercheurs de l’Université américaine de Pennsylvanie ont montré, en 2018, qu’en récupérant le méthane dégagé par les matières fécales pour en nourrir certaines souches de bactéries, comme Thermus aquaticus, on obtient une mixture semblable à la Marmite anglaise (pâte à tartiner à base de levure (...)

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