Pour « Sous la Seine », Bérénice Bejo a dû affronter sa peur de l’eau et cela lui a pris plusieurs mois

DIVERTISSEMENT - Bérénice Bejo a dû affronter sa phobie pour vous emmener Sous la Seine. Le film Netflix de Xavier Gens, qui se déroule à Paris, doit sortir sur la plateforme le 5 juin, quelques semaines avant l’ouverture des Jeux olympiques. Et le timing n’est évidemment pas anodin.

En effet, ce film franco-belge se déroule à l’été 2024, à quelques jours des championnats du monde de triathlon organisés pour la première fois à Paris, sur la Seine. Mais un danger — autre que la qualité de l’eau du fleuve — menace les athlètes : un grand requin blanc a été localisé dans la capitale. L’actrice principale Bérénice Bejo incarne Sophia, une scientifique qui va faire équipe avec une jeune activiste pour le climat (Léa Léviant) et un commandant de la police fluviale (Nassim Lyes) pour éviter le massacre.

Comme son nom l’indique, ce film se passe en partie sous l’eau, ce qui s’est révélé être un véritable défi pour l’actrice d’OSS 117 et The Artist. Elle qui voulait faire toutes ses scènes d’action a dû combattre sa peur de l’eau, plus précisément sa peur de descendre en profondeur. Et cela lui a pris du temps, comme elle l’a expliqué sur le plateau de franceinfo face à Léa Salamé ce jeudi 30 mai.

« J’ai pleuré, j’ai eu peur, j’ai vraiment flippé »

« J’ai pris deux mois de cours, j’allais à Bruxelles trois fois par semaine, je prenais quatre heures de cours par jour », détaille-t-elle, précisant avoir fait 25 séances d’entraînement. Pas dans la Seine, évidemment, mais à Alicante et aux studios Lites en Belgique.

L’apprentissage de la plongée a commencé doucement, mètre par mètre. « J’aime les challenges. J’ai pleuré, j’ai eu peur, j’ai vraiment flippé, mais j’avais envie d’apprendre et j’avais vraiment envie qu’il puisse filmer les scènes en continu », dit l’actrice.

Elle explique avoir eu mal aux oreilles dès deux mètres à cause de la pression dans les sinus. « Puis je me suis rendu compte que je pouvais rééquilibrer [la pression, NDLR] sans rien faire, sans appuyer sur mon nez », confie-t-elle, estimant désormais être « une petite loutre ».

Plongée jusqu’à dix mètres de profondeur

L’actrice, qui explique avoir « besoin de tout comprendre, de tout gérer » pour être à l’aise, a fini par aimer cette nouvelle expérience et est descendue jusqu’à dix mètres. « Après c’était que du bonheur. Xavier [Gens] a pu faire tout ce qu’il voulait de moi », raconte-t-elle.

Nommée aux Oscars en 2012 pour The Artist elle avait, en janvier dernier, dévoilé les premières images du film lors du Festival international du film fantastique de Gérardmer. Le réalisateur Xavier Gens avait présenté Sous la Seine comme « un film sérieux et engagé qui présente le requin de façon inhabituelle ».

D’après la bande-annonce, diffusée début avril, Sous la Seine oscille entre film fantastique, film d’action et même satire politique. La maire fictive de Paris, jouée par Anne Marivin, semble directement inspirée d’Anne Hidalgo, si ce n’est pour les cheveux blonds.

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