Les secrets de la Victoire de Samothrace enfin dévoilés

La Victoire de Samothrace, datée de 220-185 av. J.-C., est d’une hauteur totale de 5,57 m. La statue est juchée sur la proue d’un bateau de guerre. Ce socle était constitué de 23 morceaux d’un marbre gris veiné de blanc provenant de l’île de Rhodes. S’il manque les éperons, qui servaient à attaquer l’adversaire, ainsi que l’ornement de la proue remontant vers le ciel comme une corne, le système d’appui des rames demeure encore bien visible, en saillie le long de la coque.

Ça ondule, ça fronce, ça s’envole ! De manière très sophistiquée, l’artiste a travaillé les étoffes aux prises avec le vent qui plaque le manteau (l’"himation") et la tunique (le "chitôn") sur le corps. Raccourcie par un gros bourrelet à la taille, la draperie du manteau est encore enroulée sur la hanche droite. Du côté gauche, le bourrelet s’est défait, dénudant la jambe et se repliant sur lui-même. Derrière, un autre pan très court s’envole vers l’arrière, rendant l’effet du vent. Les plis remontant sur l’épaule gauche sont en plâtre : c’est un rajout du XIXe siècle.

C’est à partir de la jambe droite, posée dans un équilibre encore précaire face au vent, que s’organise toute la composition. Celle-ci forme une ligne verticale s’élevant jusqu’au haut du buste. Le corps s’inscrit dans un triangle rectangle composé par la jambe droite et la gauche, qui constitue une ligne oblique remontant jusqu’au cou. Mais comment a-t-on sculpté un marbre si monumental (2,75 m pour la statue) ? En kit ! Le corps est constitué (...)

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