Secret des ovocytes, apparition du sang chaud chez les mammifères et expérience quantique : l'actu des sciences en ultrabrèves
Au sommaire des ultrabrèves du 20 juillet 2022 : le secret des ovocytes révélé par une étude, quand les mammifères ont adopté un métabolisme à sang chaud et une phase de la matière à deux dimensions temporelles protège les bits quantiques.
L’actualité scientifique du 20 juillet 2022, c’est :
En biologie cellulaire : .
Avant de devenir un ovule et d’entrer dans le cycle menstruel, les ovocytes restent des années en dormance.
A la manière de batteries en mode “économie”, ils font l'impasse sur tout un pan de la machinerie énergétique des cellules typiques.
L’ovocyte évite ainsi l’exposition aux radicaux libres issus de ce type de production énergétique.
En paléontologie : .
Jusqu'ici, les biologistes de l'évolution estimaient que l'endothermie remontait à 252 millions d'années.
Mais chez les mammifères, elle semble être apparue plusieurs millions d'années après l'essor de leurs premiers ancêtres.
Les chercheurs ont déterminé cette date en examinant la structure des canaux semi-circulaires des oreilles internes de ces ancêtres.
En quantique : .
Une nouvelle phase de la matière a été créée en soumettant une chaîne de 10 qubits à un laser dont la périodicité obéit à la suite de Fibonacci.
Elle agit comme si elle avait deux dimensions temporelles.
Cette phase protège plus longtemps de la décohérence les qubits situés aux extrémités.
En web : .
Deux tiers des applications de santé n'ont pas fait l'objet d'une évaluation scientifique avant d'être mises sur le marché.
Un procédé totalement légal mais potentiellement dangereux pour les patients.
Par exemple, si les algorithmes de ces applications ne sont pas validés et que les alertes ne se déclenchent pas à temps, cela peut représenter un risque pour le malade.
En drones : .
La start-up Altitude Angel a reçu l’autorisation du gouvernement britannique d’établir un couloir aérien sécurisé.
Long de 265 km, il reliera d’ici 2024 les villes de Reading, Oxford, Milton Keynes, Cambridge, Coventry et Rugby dans le sud-est de l’Angleterre.
N'importe quel opérateur de drones pourra y insérer des aéronefs autonomes grâce à des technologies interopérables.
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