Si la sclérose en plaques est en Europe, c'est à cause de ce peuple préhistorique

Pour comprendre le présent, il faut souvent plonger dans le passé. C’est exactement ce qu’a fait une équipe internationale de 175 chercheurs, en créant la plus grande banque de gènes humains anciens au monde et en étudiant l’ADN de nos ancêtres. Leur travail fait l’objet de quatre publications scientifiques dans la prestigieuse revue Nature.

Les scientifiques ont analysé les os et les dents de près de 5 000 humains qui vivaient en Europe occidentale et en Asie il y a 34 000 ans. Ils ont séquencé tous les ADN et les ont comparés à des échantillons modernes, indique l’Université de Cambridge dans un communiqué. Les individus ont vécu entre le Mésolithique et le Moyen Âge, en passant par l’âge de bronze et la période viking.

Ce travail colossal leur a permis de retracer l’histoire de la sclérose en plaques (SEP), une maladie neurodégénérative qui touche actuellement 1,8 million de personnes dans le monde, selon l’OMS.

La maladie est originaire de la steppe pontique, une région couvrant certaines parties de l'actuelle Ukraine, du sud-ouest de la Russie et l'Ouest et du Kazakhstan.

La recherche a identifié des variantes génétiques associées à un risque accru d’environ 30% de SEP. Celles-ci ont “voyagé” avec un peuple dénommé Yamnaya, des éleveurs de moutons et de bovins qui ont migré il y a 5 000 ans de la steppe pontique vers le nord-ouest de l’Europe, poursuit l’université britannique. Les variantes ont permis à la population de se protéger des zoonoses venues du bétail qu’elle gardait. (...)

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