Ces scientifiques injustement oubliées par l'Histoire

Katherine Johnson, la surdouée de la Nasa, femme et noire à l’époque de la ségrégation, vient de mourir. La mathématicienne afro-américaine pionnière de la NASA, est morte à 101 ans. « C’était une héroïne de l’Amérique, une pionnière dont l’héritage ne sera jamais oublié », a déclaré le patron de l’agence spatiale ce lundi 24 février. Pourtant c’est bien la Nasa qui a baptisé son télescope Hubble en hommage à un grand astronome, l’Américain Edwin Hubble, alors que lui-même a reconnu devoir beaucoup à Henrietta Swan Leavitt. Au début du XXème siècle, les découvertes de cette astronome sur la luminosité variable de certaines étoiles ont permis de mesurer la distance entre la Terre et d’autres galaxies et ont été des pré-requis indispensables aux travaux d’Hubble sur l’expansion de l’Univers. Pourtant, elle a rejoint la longue liste des femmes scientifiques que l’Histoire a oubliées. Écartées des publications malgré leur participation à des avancées majeures, spoliées de leurs travaux par un mari chercheur ou un directeur de thèse, et in fine effacées des dictionnaires… Ce processus a même un nom, « l’effet Matilda », défini par l’historienne des sciences Margaret Rossiter en 1993, en référence à une militante féministe américaine. « La faute revient aussi à une histoire longtemps écrite au masculin. Des historiennes comme Michelle Perrot n’ont commencé à sortir les femmes de l’ombre que dans les années 1970, dans les arts comme en sciences », analyse Christine Détrez, professeure (...)

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