Scandale Facebook : les petits remèdes du Dr Zuckerberg

Face au tollé provoqué par l’affaire Cambridge Analytica, le créateur du réseau social évoque des mesures jugées faibles et trop tardives.

Un long message public sur Facebook et pas moins de quatre interviews à des médias américains. Après plusieurs jours de silence, Mark Zuckerberg, patron du premier réseau social de la planète, est passé mercredi en mode communication de crise. Pas le choix : le scandale créé par les révélations de l’hebdomadaire britannique The Observer et du quotidien américain The New York Times sur Cambridge Analytica - entreprise de «marketing politique» accusée d’avoir siphonné des données personnelles de 50 millions d’utilisateurs et d’en avoir fait usage pour de la publicité électorale ciblée pendant la campagne de Donald Trump - ont plongé Facebook dans une tempête inédite. Critiques politiques en rafale des deux côtés de l’Atlantique, déboires à Wall Street (le cours de l’action a chuté de près de 8 % en début de semaine, soit une perte de capitalisation de 45 milliards de dollars), dépôts de class actions aux Etats-Unis, et même une campagne appelant les utilisateurs à se désinscrire avec le hashtag #deletefacebook… La pression s’accentue.

«Ouragan». Dans la Silicon Valley, on n’avait manifestement pas anticipé. «Pour Facebook, avant que les articles soient publiés, le scandale paraissait grave mais gérable, écrivait Wired mardi. Ce que l’entreprise pensait être une forte tempête estivale est devenu un ouragan de force 5.» Accusé de laisser se diffuser des propos haineux ou, à l’inverse, de censurer abusivement des contenus, mis en cause dans la diffusion de fausses informations, Facebook a déjà dû répondre de l’instrumentalisation de ses services par une agence de propagande russe, l’Internet Research Agency, pendant la présidentielle américaine. Les dernières révélations sur Cambridge Analytica pointent de nouveau le rôle de Steve Bannon, ancien directeur de Breitbart News et ex-pilote de la campagne Trump.

Mark Zuckerberg reconnaît (...)

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