Savoie: un homme écroué pour des agressions et le viol de prostituées à Chambéry

La balance de la justice, au tribunal de Rennes, le 19 mai 2015 - DAMIEN MEYER / AFP
La balance de la justice, au tribunal de Rennes, le 19 mai 2015 - DAMIEN MEYER / AFP

Les faits remontent au 11 juin dernier. Un homme, suspecté d'avoir agressé des prostituées étrangères et d'avoir violé l'une d'entre elles à Chambéry a été mis en examen et écroué, a-t-on appris mardi auprès de la police judiciaire, qui le soupçonne d'autres faits similaires dans la région.

Cet homme d'une trentaine d'années, originaire de Grenoble, donnait rendez-vous via internet à des prostituées "vulnérables" qui travaillent dans des appartements et venait pour les voler, selon le mode opératoire décrit à l'AFP par la PJ de Chambéry, en Savoie.

Le jour des faits, deux d'entre elles qui exerçaient occasionnellement dans la ville, une Chinoise et une Paraguayenne, ont porté plainte.

D'autres victimes?

La première a décrit une agression pour vol stoppée par l'intervention des voisins. La seconde, une heure plus tard, s'est faite dérober deux téléphones portables sous la menace d'un couteau avant d'être violée par deux personnes, ajoute la PJ.

Grâce à la téléphonie et aux caméras de vidéosurveillance de la ville, un homme a été identifié aux côtés de deux autres, tous originaires de Grenoble et âgés de 25 à 30 ans.

L'auteur principal présumé, présent sur les deux agressions, a été interpellé "avant qu'il ne recommence à nouveau" jeudi 1er juillet. Il a été mis en examen et écroué pour "viol aggravé (avec arme), tentative de vol aggravé et vol aggravé" dans le cadre d'une information judiciaire.

Un second a été remis en liberté et un troisième, en fuite, est recherché.

"On sait qu'il y a eu d'autres tentatives sur d'autres prostituées", indique un policier de la PJ, "leur but était d'attaquer des prostituées étrangères car ils savaient qu'elles ne déposeraient pas plainte".

La police judiciaire de Chambéry espère ainsi que d'autres victimes se manifestent auprès des forces de l'ordre.

Article original publié sur BFMTV.com