Saut à la perche : Armand Duplantis passe 6,23 m et dépasse son propre record du monde

Avec aisance et lors de son premier essai, Armand Duplantis a établi un nouveau record du monde du saut à la perche, désormais fixé à 6,23 mètres.
ALI GRADISCHER / Getty Images via AFP

SPORT - Un saut de plus dans l’histoire. À 23 ans, le champion olympique suédois Armand Duplantis a établi un nouveau record du monde du saut à la perche en sautant à 6,23 m ce dimanche 17 septembre, lors des finales de la Ligue de diamant d’athlétisme de Eugene, aux États-Unis.

Dans le modeste stade du Hayward field, dans l’Oregon, le sauteur suédois a d’abord passé 6,02 m avant de profiter pleinement des conditions météo parfaites pour franchir 6,23 m dès son premier essai.

Il faut dire que ce stade réussit particulièrement à Armand Duplantis, qui avait déjà conquis son premier titre de champion du monde en plein air ici, en juillet 2021. Il avait alors franchi la barre des 6,21 m. Ce qui était déjà un nouveau record du monde.

Le double champion du monde en plein air a donc battu pour la septième fois le record du monde ce dimanche. Son précédent record date de février dernier, lorsqu’il s’était hissé à 6,22 m à Clermont-Ferrand, sur les terres natales d’un certain Renaud Lavillenie.

Armand Duplantis avait d’ailleurs profité de ce nouveau record pour saluer « un grand frère, un mentor ». « Sans Renaud, je ne serai pas là où j’en suis maintenant », avait-il également lâché au sujet de l’ancien détenteur d’un record du monde sur la discipline.

Véritable prodige de la discipline, « Mondo », son surnom, Suédois par sa mère, est invaincu en dix-sept compétitions cette saison.

Depuis son éclosion avec un titre de champion d’Europe à Berlin en 2018 à 18 ans, grâce à un saut à 6,05 m, Duplantis a conquis trois titres mondiaux (dont un en salle) et l’or olympique à Tokyo en 2021. Après avoir effacé le record du Français Renaud Lavillenie (6,17 m contre 6,16 m) en février 2020, il a depuis amélioré son record centimètre par centimètre.

Le record du 5 000 m battu

Terre de records, la ville de Eugene a également été témoin d’un autre exploit établi lors de ces finales de la Ligue de diamant d’athlétisme.

L’Éthiopienne Gudaf Tsegay, déjà championne du monde du 10 000 m à Budapest en août, a largement battu le record du monde du 5 000 m ce dimanche. En 14 min 00 sec 21/100, l’athlète de 26 ans a amélioré de près de 5 secondes le record établi par la Kényane Faith Kipyegon à Paris en juin (14 :05.20).

Parfaitement emmenée par les meneuses d’allure et guidée par la « wavelight » (technologie lumineuse en bord de piste), Gudaf Tsegay a fini en solitaire après avoir réussi à décrocher de son sillage la Kényane Beatrice Chebet, elle-même tout proche de l’ancien record (14 :05.92).

Faith Kipyegon, invaincue cette saison et championne du monde de la distance en Hongrie, ne participait pas à la course après avoir remporté le 1 500 m la veille. De quoi permettre à Gudaf Tsegay de signer un deuxième record du monde, après avoir décroché celui du 1 500 m en salle (3 :53.09 à Liévin en 2021).

« Je visais clairement le record du monde aujourd’hui. Mon premier objectif était aux Mondiaux, mais j’ai souffert d’une jambe en finale du 5 000 m. Je n’en ai pas dormi. Et ça m’a motivé pour aujourd’hui, je suis heureuse », a-t-elle réagi.

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