«Sarkozy vient en Tunisie pour atténuer son erreur»

Nicolas Sarkozy, lundi matin, devant la stèle en hommage aux victimes de l'attentat du Bardo.

En visite à Tunis, l'ancien président a défendu son action en Libye.

En Tunisie, lundi, Nicolas Sarkozy s’est découvert un mantra : «Ça a du sens.» Le président du parti Les Républicains l’a répété au moins dix fois lors de son discours d’une quinzaine de minutes devant la stèle en l’honneur des 22 victimes de l’attentat du 18 mars au musée du Bardo.

Ce qui avait du «sens» ? Pour Nicolas Sarkozy, c’était de passer progressivement de l’homme politique venu pour montrer sa compassion au candidat à la presidentielle défendant son bilan. Dans ce registre, son plaidoyer en faveur de l’intervention libyenne a tranché avec le ton initial qui se voulait avant tout sur la réserve. Se débarrasser d’un dictateur «qui promettait de faire couler des rivières de sang à Benghazi», «une coalition de 56 pays, dont la Ligue arabe, sous couvert de l’ONU, pour tourner la page de Kadhafi», tout cela avait du «sens» pour Nicolas Sarkozy.

«Malheureuse Libye»

Dans la foulée, il a de nouveau défendu son bébé : l’Union pour la Méditerranée. Seule capable d’aider la Tunisie, coincée entre une Algérie dont Nicolas Sarkozy se demande quel sera le futur et une «malheureuse» Libye qui a été «laissée tomber» par la communauté internationale. Nicolas Sarkozy président de Les Républicains a passé une bonne partie de son discours à dresser un bilan plus que globalement positif de la politique méditerranéenne de Nicolas Sarkozy président de la République.

Ensuite, il a endossé le costume de candidat à la primaire pour l’élection présidentielle et a proposé la création d’un sommet des amis de la Tunisie. Emporté par son élan, il s’est permis un parallèle audacieux mais qui, donc, «a du sens» : selon lui, 20% (quelques minutes auparavant, devant le palais présidentiel de Carthage, il évoquait le taux de 6%…) de ce qui a été donné à la Grèce aurait été «suffisant» pour aider la Tunisie, taclant au passage la politique européenne de Hollande.

«Qu’importe la salade de la politique en France»

Au café Gazelle, (...)

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