Pour Sarkozy, LR doit trouver un "leader qui rassemble" les partisans de Zemmour, Macron et Ciotti

Pour assurer le retour sur la scène politique du parti Les Républicains, Nicolas Sarkozy affirme qu'il faut un "leader capable de rassembler tout le monde".

Entre deux mots sur sa relation avec Emmanuel Macron, le projet de loi sur l'immigration du gouvernement, les difficultés des enseignants ou encore la guerre en Ukraine, Nicolas Sarkozy a parlé de l'avenir de son parti Les Républicains avec des lecteurs du Parisien ce jeudi.

Si l'ancien président de la République en restera "toujours membre" et les considère comme sa "famille", il craint que s'il n'y a pas de "droite républicaine forte, ça fera monter le Front national (désormais Rassemblement national, ndlr)".

"Il faut donc trouver un leader qui soit capable de rassembler tout le monde, les amis de M. Zemmour, les amis de M. Macron, les amis de M. Ciotti", affirme-t-il. "Sans rassemblement, la droite n’a aucune chance de gagner".

Il faut donc selon lui aussi aller "chercher les voix de Marine Le Pen, parce que dans ses électeurs il y en a une immense majorité qui était les [leurs]".

Laurent Wauquiez en 2027?

Lorsqu'un des Français présent à cette rencontre demande si Laurent Wauquiez a ses chances en 2027, Nicolas Sarkozy n'affirme rien: "Ce n’est pas quelqu’un qu’on prend par la main et à qui on dit : Ce sera toi. [...] Le leader s’impose par lui-même."

"Si vous voulez gagner Roland-Garros et que vous êtes en finale, ce n'est pas en jouant petit bras que vous réussirez", fait-il observer, alors que le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s'astreint à une remarquable discrétion depuis plusieurs mois. "Si vous voulez devenir président de la République, il faut prendre des risques. Une chose est sûre, si vous calculez petit, vous échouerez", poursuit-il.

Aux côtés de Laurent Wauquiez dans le "peloton", il voit d'autres "personnalités de qualité" qui pourraient "postuler" dont Gérald Darmanin, Bruno Le Maire ou encore Édouard Philippe.

"Mais c’est comme pour le Tour de France, il y en a beaucoup qui espèrent le gagner, il y en a qu’un seul qui réussit. Les événements, la sélection naturelle, je n’en doute pas, feront qu’il y en aura un qui se détachera pour 2027", ajoute-t-il.

Article original publié sur BFMTV.com

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