Sarkozy devra démissionner de la présidence de l'UMP avant le 21 septembre 2016

Nicolas Sarkozy, le 8 avril 2015 à Paris.

C'est le calendrier imposé s'il souhaite se présenter à la primaire de son parti en vue de la présidentielle 2017.

Nicolas Sarkozy devra démissionner de la présidence de l’UMP avant le 21 septembre 2016, date à laquelle la liste des candidats à la primaire de sa famille politique sera rendue publique, a-t-on appris mardi auprès de l’UMP. La Commission des nouveaux statuts de l’UMP, de nouveau réunie mardi sous la conduite de sa présidente Nathalie Kosciusko-Morizet, se réunira à nouveau le 5 mai - ce devrait être la dernière fois avant le congrès du 30 mai - pour apporter les dernières touches à ces statuts. Le congrès se tiendra à la Grande Halle de la Villette à Paris. L’UMP prendra ce jour-là un nouveau nom, Les Républicains, selon des sources concordantes à l’UMP.

Tout membre de la direction de l’UMP se déclarant candidat à la primaire en vue de la présidentielle de 2017 (le 9 septembre 2016 au plus tard) devra démissionner, ouvrant «deux périodes d’interim», a indiqué NKM lors d’un point presse à l’issue de la réunion de la commission. La première est celle de la primaire, du début de la campagne à l’élection du candidat. «Le parti sera alors dirigé soit par un collectif, soit par plusieurs personnalités suivant un ordre établi à l’avance», a-t-elle affirmé. Le deuxième interim se déroulera de l’élection du candidat aux législatives suivantes, en juin 2017. «A l’unanimité, la Commission a décidé que le candidat élu prendrait la main sur le parti. Il pourra le diriger lui-même ou désigner un collège» pour assurer cette tâche, selon NKM.

Autre innovation de la commission des statuts : la composition du Bureau politique, qui passera d’une soixantaine de membres à environ 80 membres. Une partie d’entre eux sera élue par le congrès, au scrutin proportionnel et sur des listes paritaires (listes «chabada», un homme, une femme...). Les autres sont membres de droit (ancien présidents de la République et du parti, anciens Premiers ministres, présidents de (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

«Les Républicains», un hold-up sémantique
Loi renseignement : quand des socialistes s’allient à la droite contre le gouvernement
Les principales mesures du projet de loi santé
Cambadélis a quarante jours pour convaincre
Surveillance : les socialistes mal renseignés sur le projet de loi