Santé. L’hydroxychloroquine remise en question par une large étude médicale

Une étude publiée dans The Lancet et réalisée sur un échantillon très large montre l’absence de bénéfices de l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19. Celle-ci pourrait même être nocive pour les malades. Réactions.

Publiée ce vendredi 22 mai dans la revue scientifique The Lancet, une étude met en cause l’efficacité de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19. “Dans cette grande analyse internationale, nous n’avons observé aucun avantage de l’hydroxychloroquine ou de la chloroquine (utilisée seule ou en combinaison avec un macrolide [molécule antibiotique]) sur les résultats hospitaliers, lorsqu’elle est administrée tôt après le diagnostic de Covid-19”, soulignent ainsi les auteurs de l’étude. De plus, “chacun des schémas thérapeutiques […] a été associé à un risque accru de survenue d’arythmies ventriculaires et de décès à l’hôpital”.

Les chercheurs se sont basés sur des données provenant de 671 hôpitaux, établis sur six continents, soit un peu plus de 960 000 patients hospitalisés. Il s’agit donc de “la plus grande étude d’observation publiée à ce jour sur les effets de la chloroquine ou de l’hydroxychloroquine”.

Cette étude intervient alors que la “chloroquine et l’hydroxychloroquine ont été promues et parfois utilisées dans le traitement du Covid-19, seules ou combinées” à un antibiotique, précise encore dans son éditorial The Lancet. Et ce, “malgré l’absence de preuves méthodologiques appropriées de leur efficacité”.

Le “fiasco chloroquine”

Ce traitement s’est révélé être davantage “un lièvre qu’une tortue dans la course contre le Covid-19”, ajoutent deux chercheurs et médecins dans

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