Santé. Le burn-out pandémique rôde

Alors que la crise du Covid ne semble pas finir, un nombre grandissant de personnes se sentent épuisées. C’est à ce phénomène de “burn-out pandémique” et à la façon d’y faire face que le New Scientist consacre sa une du 6 février.

“Dans le tourbillon émotionnel causé par le stress professionnel, la fermeture des écoles, l’isolement social et la pandémie qui continue de sévirce qui n’est pas négligeable –, comment savoir lorsqu’on est vraiment au bout du rouleau ? Quand le stress, bien naturel en cette période difficile, se transforme-t-il en un irrémédiable burn-out ? Et comment l’éviter ?” interroge le New Scientist.

L’hebdomadaire britannique consacre la couverture de son édition datée du 6 février à ce phénomène de burn-out, qui, en cette période de crise sanitaire, va au-delà de “l’épuisement professionnel”, tel qu’il est habituellement défini.

À lire aussi: Santé mentale. Covid-19 : comment les scientifiques suivent la flambée de dépressions

Christina Maslach, psychologue à l’université de Californie, tient à le signaler : “Le burn-out n’est pas une maladie mentale, bien qu’il puisse, sans aucun doute, découler d’un trouble psychique ou en déclencher un. Il s’agit au contraire d’une réaction naturelle à une situation devenue insupportable pour la personne qui la vit.”

Voilà plusieurs décennies que les scientifiques étudient cette question. Et plusieurs études lancées depuis le début de la pandémie permettent de se faire une idée plus claire de ce qui se joue pour certains en ce moment. “Plus nous comprenons les causes du burn-out, plus nous pouvons agir pour essayer de nous en protéger”, insiste le New Scientist. Mais il est vrai que si le remède consiste à partir en vacances ou à voir des amis, autant dire qu’il n’est pas approprié compte tenu du contexte…

[...] Lire la suite sur Courrier international

À lire aussi :