Sandrine Josso : « Nous voulons donner la parole aux victimes de soumission chimique »

La députée de Loire-Atlantique, Sandrine Josso s'est vue confier une mission gouvernementale sur la soumission chimique.  - Credit:SARAH MEYSSONNIER / X07453 / REUTERS
La députée de Loire-Atlantique, Sandrine Josso s'est vue confier une mission gouvernementale sur la soumission chimique. - Credit:SARAH MEYSSONNIER / X07453 / REUTERS

C'est une mission gouvernementale toute particulière pour Sandrine Josso. La députée MoDem porte, avec sa consœur sénatrice Véronique Guillotin (Parti radical), une mission gouvernementale sur la soumission chimique, six mois après avoir accusé le sénateur Horizons Joël Guerriau de l'avoir droguée à son insu. Un épisode au cours duquel elle dit avoir « cru mourir ».

Pendant les six prochains mois, des auditions seront menées pour documenter ces agressions, et surtout faire émerger des propositions pour mieux les prévenir et les réparer. Avec pour finalité, un rapport remis au Premier ministre, Gabriel Attal, et à la ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé en septembre. Un travail « éprouvant mais nécessaire », que nous détaille Sandrine Josso.

Le Point : Les premières auditions de la mission gouvernementale ont commencé hier, comment se passent-elles ?

Sandrine Josso : Nous avons vraiment voulu donner la parole aux victimes de soumission chimique, qui deviennent malgré elles des expertes. Des hommes et des femmes ont témoigné, parfois, sous le couvert de l'anonymat. C'était très émouvant. Toutes ces personnes nous ont raconté leur histoire. Celles qui ont porté plainte nous ont décrit comment elles l'ont vécu, et ce qu'il fallait améliorer selon elles. Celles qui ont choisi de ne pas le faire, nous en ont détaillé les raisons.

Nous avons parlé des difficultés rencontrées dans la vie sociale et la vie professionnelle, comment e [...] Lire la suite