De Samuel Paty au lycée Maurice-Ravel : fatwa sur l’école de la République

L'entrée du lycée Maurice-Ravel, à Paris.  - Credit:Lionel Urman - Sipa
L'entrée du lycée Maurice-Ravel, à Paris. - Credit:Lionel Urman - Sipa

L'école de la République est en danger, à l'intérieur comme à l'extérieur. Il y règne « une violence endémique », selon le rapport des sénateurs François-Noël Buffet et Laurent Lafon, dans le primaire comme dans le secondaire.

Sur le terrain, nos hussards noirs, personnels enseignants et personnels administratifs et de direction, essuient des agressions verbales, physiques, des pressions et des menaces qui, pour l'essentiel, viennent d'élèves et de parents sous emprise islamiste. Les réseaux sociaux se font le relais dévastateur des rumeurs et des calomnies.

À LIRE AUSSI Menaces d'attentats contre les écoles : « On ramasse ce qu'on n'a pas voulu voir » Depuis le 28 février 2024, l'affaire du lycée Ravel et de son proviseur – qui s'est résolu à se mettre en congé jusqu'à sa retraite qu'il prend cette année – nous alerte. Cette mise en congé pour des raisons de sécurité, tant à l'égard de sa personne que vis-à-vis de son établissement, est intolérable. Ce proviseur n'a fait que son métier en demandant à une lycéenne d'ôter son voile à l'entrée de l'établissement, comme le stipule la loi du 15 mars 2004 sur les signes religieux ostensibles.

À la suite de cela, l'engrenage des réseaux sociaux s'est enclenché. N'avons-nous pas tiré des enseignements des assassinats par des terroristes islamistes des professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard ? Cette situation est préoccupante concernant la laïcité et sa mise en œuvre dans l'enseignement primaire comme dans l'ens [...] Lire la suite